Il m'est impossible d'exprimer en paroles la gratitude que je dois à Dieu, de ce qu'Il m'ait amenée à trouver la Science Chrétienne, grâce à laquelle nous avons déjà été l'objet de nombreux bienfaits.
Pendant des années, je souffris d'un mal intestinal qui devint si intense que je ne pus plus entreprendre seule les travaux du ménage. Il s'aggrava au point que je souffrais jour et nuit de spasmes nerveux les plus violents. Après avoir consulté sans succès tant les allopathes que les homéopathes de l'endroit, nous résolûmes de nous adresser à un spécialiste pour les troubles intestinaux. Après plusieurs mois de traitement, ses efforts échouèrent aussi. Un gynécologue que je consultai alors me garda tout de suite dans sa clinique, afin d'opérer le lendemain. Quinze jours après cette opération, je rentrai à la maison plus malade qu'auparavant, et, au bout de quatre semaines, je dus subir encore une grande opération.
Le quatrième spécialiste consulté déclara que le mal était incurable, et que je ne pourrais vivre qu'en exerçant une grande force de volonté, et en suivant un régime sévère.
Non seulement mes maux physiques, mais aussi les sacrifices matériels qu'ils entraînaient, pesaient lourdement sur ma pensée. Toutefois, dans les nuits d'insomnie, quand je pensais à mon état, l'idée m'était souvent venue que Dieu avait envoyé la maladie, et que je devais patiemment la supporter. Alors, un jour, une chère amie attira mon attention sur la Science Chrétienne. Tous deux, mon mari et moi, nous y êumes aussitôt confiance, bien que nous n'en eussions jamais entendu parler auparavant. Ayant demandé à cette amie de m'aider, elle obtint aussitôt le secours d'une praticienne qui, reflétant l'Amour, se mit à travailler pour moi. Après le premier traitement, je sentis une amélioration, car les boyaux fonctionnèrent d'eux-mêmes, tandis que, pendant des années, j'avais eu recours aux moyens artificiels. Alors, pendant trois jours j'eus des douleurs les plus atroces. Le quatrième jour je commençai à aller mieux, et je fus guérie.
Depuis cette époque, dix-sept ans se sont écoulés, et bien que l'erreur ait parfois essayé de m'accabler, j'ai appris à la maîtriser. Je peux faire tout mon travail, et je n'ai pas besoin de suivre un régime. Maintenant je sais qu'à titre d'enfant de Dieu aucune maladie ne m'est infligée, que rien, hormis l'Amour, n'est présent, et que le mal ne peut y trouver place.
Il y a quelques années, grâce au secours d'une praticienne, je fus guérie d'une maladie de vessie et des reins. Par le même bon secours, des contusions internes, dues à un accident, furent guéries en deux semaines.
Il y a environ quatre ans mon mari tomba malade, et ceux qui n'étaient pas Scientistes Chrétiens n'attendirent qu'une issue fatale de cette maladie. Mais, grâce au secours dévoué de quelques chers Scientistes Chrétiens, nous pûmes combattre la crainte et le doute; et au bout de deux mois, la guérison fut complète.
Non seulement la guérison physique, mais aussi l'élévation spirituelle que j'ai acquise m'ont permis de voir disparaître l'erreur sous des formes diverses. Je ne saurais être assez reconnaissante de savoir que Dieu est notre secours toujours présent. Je suis aussi reconnaissante envers notre Leader, Mrs. Eddy, qui nous a montré le chemin conduisant à la Vérité, et aussi envers tous les chers amis et praticiens qui nous ont toujours aidés avec tant d'amour.
Stuttgart-Cannstatt, Allemagne.
Je confirme le témoignage ci-dessus de ma femme, et je pense avec gratitude à notre privilège d'avoir été l'objet de tant de preuves depuis que nous sommes disciples de la Science Chrétienne. Je suis entièrement convaincu que c'est la religion qui, si elle est bien comprise, est efficace en toute nécessité.
Je suis sincèrement reconnaissant de la guérison que j'ai eue.
