La nécessité d'appuyer ceux qui remplissent des fonctions dans l'église est aussi urgente aujourd'hui qu'elle l'a été à travers toute l'histoire de l'Église chrétienne. L'unique mal, l'erreur impersonnelle qui cherche en vain à détruire le bien, voudrait attaquer la Science Chrétienne en attaquant les administrateurs de l'église. Le mal impersonnel, auquel le treizième chapitre de l'Apocalypse fait allusion en parlant de la bête à qui il fut donné de “faire la guerre aux saints,” voudrait décourager et troubler les membres de l'église en les amenant à discréditer ceux qui ont été choisis pour représenter leur église et en exécuter le travail.
La défaite des Amalécites, narrée au dix-septième chapitre de l'Exode, est d'une importance particulière aujourd'hui. “Moïse dit à Josué: Choisisnous des hommes et va combattre contre Amalek; demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline avec le bâton de Dieu dans ma main. ... Quand Moïse tenait sa main levée, il arrivait qu'Israël était le plus fort; mais quand Moïse laissait tomber sa main, c'était Amalek qui l'emportait. Les mains de Moïse s'étant fatiguées, ils prirent une pierre et la placèrent sous lui. Moïse s'assit sur la pierre; Aaron et Hur soutinrent ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil. Alors Josué défit Amalek et son peuple au tranchant de l'épée.”
Dans l'impasse où se trouvait Israël, Moïse vit que pendant qu'il se tournait vers le grand JE SUIS, devaient faire leur part. Que signifiait le bâton de Dieu dans la main de Moïse? Le bâton est le symbole du pouvoir. La puissance de Dieu, du conservateur et protecteur d'Israël, n'était-elle pas réalisée et démontrée par Moïse et ses imitateurs? Dans le langage figuré de la Bible, lever les mains, c'est indiquer qu'on va prononcer une prière, un vœu ou une bénédiction devant une assemblée. Les mains de Moïse, levées, ne symbolisaient-elles pas sa prière sincère pour la protection et le succès d'Israël? Mais Moïse, seul, n'était pas capable de faire face aux assauts du mal. Quand par suite de la fatigue, du découragement, du doute ou de la crainte, ses mains s'abaissaient, l'ennemi était le plus fort. Alors les membres de cette congrégation d'autrefois vinrent soutenir leur fidèle fonctionnaire. Lorsque de chaque côté quelqu'un pria avec lui, la victoire fut assurée.
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