De la Part des Directeurs

Bien des personnes s'opposent à ce qu'elles appellent une censure. Une des raisons est que le mot “censure” s'emploie souvent négligemment par ceux qui ne réfléchissent pas profondément. Ce qui explique, en partie, du moins, pourquoi bien des gens, non pas tous animés d'hostilité, ont critiqué les Scientistes Chrétiens parce qu'ils s'opposent aux livres répréhensibles. Évidemment, ces critiques n'ont pas compris ce que les Scientistes Chrétiens font réellement à cet égard. Ces critiques, néanmoins, nous donnent une raison pour examiner notre position, pour nous-mêmes et pour tous ceux qui peuvent désirer être bien renseignés.

Le droit qu'affirment les Scientistes Chrétiens est celui de protester contre une publication qui fait de faux rapports sur notre religion, sur sa Fondatrice, ou sur ses disciples. Bref, nous affirmons le droit de défendre et de protéger contre les faux rapports publiques notre religion et les personnes qui y sont attachées. Assurément, il n'y a que peu d'observateurs justes et réfléchis, bien renseignés, qui soient disposés à nier ou à repousser un tel droit.

Cependant, les observateurs justes et bienveillants diront, peut-être, qu'il n'est pas sage de protester contre un livre répréhensible; que les protestations seront mal interprétées et serviront à faire connaître le livre; qu'elles feront plus de mal que de bien en excitant la curiosité et en poussant les gens à lire le livre. De pareils conseils présentent une question en eux-mêmes; ils présentent non une question de bienséance, mais une question de sagesse. Comme tels ils méritent beaucoup de réflexion, et c'est ce qu'on leur a donné. Les Scientistes Chrétiens sont convaincus, en partie par expérience, que Mrs. Eddy affirme la vérité et parle sagement quand elle dit: “Le mensonge abandonné à lui-même n'est pas si tôt détruit autrement qu'avec l'aide de la vérité énoncée” (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 130).