Les Scientistes Chrétiens ne cessent jamais d'être reconnaissants de la protection que leur donne la Science Chrétienne. Le mal semblera souvent régner, se suggérant sous maintes formes; et ses efforts visent toujours à nous faire croire qu'il est réel. Si le mal nous convainc qu'il est réel, nous en devenons la victime, et nous continuons à l'être jusqu'à ce que nous reconnaissions que la croyance pernicieuse est fausse, que nous la renversions ou la niions, et qu'ainsi elle soit détruite.
La Science Chrétienne enseigne que l'on peut toujours combattre les prétentions du mal en sachant que Dieu, le bien, est tout. Ceci doit être le point de départ scientifique si l'on veut détourner les machinations du mal. Rien ne peut exceller en puissance la compréhension de la vérité, à savoir que Dieu est le bien infini, et que, par conséquent, ce qu'on appelle le mal est un concept irréel du soi-disant entendement humain. Avec quelle facilité l'étudiant de la Science Chrétienne accepte la vérité! Mais il faut qu'il se mette sur ses gardes, pour ne pas l'oublier lorsque le mal semble être plus en évidence que d'ordinaire, ou lorsque, selon le sens matériel, tout paraît peut-être aller bien chez lui.
Mrs. Eddy se sert du terme “magnétisme animal” pour désigner ce qui semble être l'activité du mal. Elle définit comme suit ce terme à la page 484 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: “Le magnétisme animal est l'action volontaire ou involontaire de l'erreur sous toutes ses formes; c'est l'antipode humain de la Science divine.” C'est une magnifique définition, qui dit exactement ce qui, dans une grande mesure, semble souvent se passer dans l'expérience humaine. Quel est celui qui, selon la croyance, n'a pas senti l'action “involontaire de l'erreur” dans de grandes assemblées? Aussi, combien le Scientiste Chrétien devrait être vigilant en toutes circonstances de ce genre, en vérité, avant de jamais y prendre part! Il est nécessaire qu'il protège sa pensée avant de se joindre à quelque grande réunion. Il peut facilement faire cela d'avance en se retirant dans la “retraite du Très-Haut,” et en y déclarant la vérité concernant la totalité du bien et l'irréalité du mal, et en se rendant compte du fait que la nature de l'homme est entièrement spirituelle, et que, étant uni à l'Entendement parfait, il est exempt de toute croyance matérielle ou pernicieuse. Et s'il sentait le besoin de protection lorsqu'il se trouve dans une assemblée, il devrait aussitôt faire reposer ses pensées dans la conscience de la Vérité et les y faire demeurer jusqu'à ce que la croyance que le mal est activement présent ait cessé d'être. En ce faisant, non seulement sa propre protection est assurée, mais, en outre, d'autres reçoivent le bienfait de son travail mental scientifique.
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