Pour le Scientiste Chrétien, la Bible est une source toujours plus grande de révélation et d'inspiration. Ses pages abondent de vérités pratiques et curatives, qu'il voit et qu'il comprend. Il récolte ainsi bien des leçons utiles, comme, par exemple, celle de l'histoire de Gédéon, qui se trouve dans le sixième et le septième chapitres des Juges. Il y est dit que, à cause de leur désobéissance, les enfants d'Israël tombèrent entre les mains de leurs ennemis, les Madianites. Ces Israélites étaient tellement hypnotisés par la crainte, qu'ils étaient dans une détresse physique, voire même dans le besoin et la pauvreté. Dans cette heure de grand besoin ils se tournèrent vers Dieu pour avoir du secours, et, comme toujours, Dieu leur indiqua le chemin. Grâce à Gédéon, ils sortirent triomphalement des difficultés pénibles et furent amenés à la paix et à l'harmonie.
Tout d'abord, la pensée de Gédéon manifesta tant soit peu la propre commisération, la crainte, la condamnation et la méfiance, relativement au pouvoir et à la présence de Dieu. Alors la voix de la Vérité lui dit: “Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N'est-ce pas moi qui t'envoie?” Néanmoins, l'erreur essaya de l'aveugler, en faisant pénétrer la suggestion de la pauvreté et du manque de confiance.
Avant que ne lui vînt cette heure de développement, Gédéon avait fait preuve d'une activité et d'une fidélité alertes, en battant le blé pour subvenir au besoin des enfants d'Israël, qui manquaient de nourriture matérielle. Cette bonne volonté d'accomplir les tâches nécessaires pour le réconfort et le bonheur d'autrui est une préparation importante pour un travail plus élevé. Jésus, le Guide, n'était-il pas un bon charpentier avant de devenir le maître Métaphysicien? Il est dit de Mrs. Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, qu'elle pouvait accomplir et qu'elle accomplissait quand l'occasion s'en présentait, les tâches nécessaires au confort et à l'harmonie du foyer. Aussi est-il nécessaire aujourd'hui de rendre volontiers service d'une façon humaine, d'être occupé à vivement travailler pour autrui, si l'on veut remplir des devoirs plus élevés. N'est-ce pas la mère fidèle ou l'homme d'affaires actif qui entend et qui écoute l'appel à une plus grande activité et une plus grande utilité?
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