Pendant l'été de 1914, alors que je tâchais de comprendre la Science Chrétienne,...

Pendant l'été de 1914, alors que je tâchais de comprendre la Science Chrétienne, je résolus d'en mettre l'enseignement à l'épreuve, et, tandis que je lisais le livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et que j'appliquais le Principe, je fus guérie de douleurs causées par une tarsalgie, pour laquelle un chirurgien m'avait ordonné des plaques, que j'ai portées pendant plus de dix ans. Toutes les fois que j'avais besoin de nouvelles chaussures, il fallait les remettre à un fabricant d'appareils de chirurgie, afin qu'il les mît en place. Bien que je suivisse les ordonnances du docteur, j'avais fréquemment des accès de douleurs. Pour me soulager de cette souffrance, on m'avait conseillé des massages. Voulant m'appuyer sur la Science Chrétienne, je me serrais fortement les mains lorsque j'étais prise de ces douleurs, pour m'aider à me rappeler de ne pas faire usage de méthodes matérielles. A cette époque je ne connaissais pas la manière d'étudier la Leçon-Sermon, mais, en quelque mesure, j'avais compris la vérité telle que l'enseigne la Science Chrétienne, à savoir que Dieu est Amour, et je répétais simplement et constamment ces paroles: “Dieu est Amour,” tâchant de comprendre la vérité que renferme cette déclaration. Après une semaine de lutte j'étais affranchie, et la souffrance n'a jamais reparu. Pendant les années que je portais ces plaques comme supports, si je marchais sur des galets ou sur un pavé raboteux, voire même sur de menues escarbilles, ou sur du fin gravier, la plante des pieds me causait de grandes souffrances pendant des heures. Depuis le mois d'août 1914, j'ai porté toutes espèces de chaussures, et j'ai marché sur le même genre de galets, sur de grossiers pavés raboteux, sur des escarbilles, ou sur des allées de gravier, sans éprouver le moindre malaise. J'ai eu beaucoup d'autres guérisons dont je suis reconnaissante, celles de rhumes de cerveau, de maux de dents, ainsi de suite.

On m'avait priée de lire les témoignages que renferme le livre de texte, et c'est la première chose qui éveilla mon attention sur ce sujet. Je ne serai jamais assez reconnaissante de ce réveil, et j'apprends à louer Dieu pour Son amour, et Mrs. Eddy pour le service qu'elle a rendu aux hommes en les amenant à connaître la loi de Dieu, et le fait qu'Il n'envoie que le bien à l'humanité. Les écrits de Mrs. Eddy et tous les périodiques qu'elle a établis sont pour moi une source intarissable de bienfaits et d'instruction, et je sais que ce n'est que dans la mesure où j'obéirai à ses enseignements et où je soutiendrai le Manuel de L'Église Mère, que je serai digne de porter le nom de Scientiste Chrétienne.

(Mlle) Catherine F. H. Martin, Germantown, Pensylvanie, É.U.A.