Je connaissais la Science Chrétienne depuis quelques années, mais, l'ayant tout d'abord abordée avec des préjugés, le livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, souleva de l'opposition. Ce n'est que lorsque je me trouvai en rapports plus intimes avec des Scientistes Chrétiens, et que je vis en eux la réflexion de l'Amour divin, que je compris que la Science Chrétienne mérite qu'on y ajoute foi et que ses enseignements sont dignes qu'on les mette en pratique. Je déclare avec joie que depuis lors j'ai senti le pouvoir protecteur et vivifiant de l'Amour divin dans une mesure toujours plus grande, me rendant compte que Dieu est omnipotent, que Ses intentions envers chacun de Ses enfants sont bonnes, et que Son pouvoir est toujours à portée.
Précédemment j'avais été sujet, à intervalles irréguliers, à des attaques d'épilepsie, et il y a deux ans ces accès, qui semblaient avoir disparu grâce à mon étude de la Science Chrétienne, se montrèrent de nouveau. Je me fis alors traiter par la Science Chrétienne, et, pendant que durèrent les traitements, je perdis toute crainte de la maladie et de ses symptômes. Depuis ce temps-là j'en ai été affranchi.
Une guérison plus prompte s'effectua il y a quelques mois, lorsqu'il fut prouvé en quarante-huit heures que l'influenza dont j'étais fortement atteint n'avait ni pouvoir ni réalité. Ayant lutté pendant quelques jours contre la pensée opiniâtre de la maladie, et me sentant trop faible pour continuer à travailler et incapable de faire plus que de me tenir fermement à la seule lettre de la Science Chrétienne, j'envoyai un mot demandant que l'on me traitât à distance. Je ne savais pas si on avait reçu le message et fait le nécessaire, mais au bout de douze heures la température élevée me quitta, les intestins fonctionnèrent normalement, et la douleur avait pour ainsi dire cessé. Le lendemain j'étais rétabli, et je repris mon travail. Il n'y eut pas de suites fâcheuses, et la toux, qui dans des cas analogues avait ordinairement duré plusieurs semaines, disparut sans que je m'en aperçoive.
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