Je rends témoignage avec reconnaissance et avec joie des guérisons qui...

Je rends témoignage avec reconnaissance et avec joie des guérisons qui se sont effectuées par la Science Chrétienne en mes parents et en moi. Nous entendîmes parler de la Science Chrétienne pour la première fois en 1906, lorsque nous étions à Berlin. Nous nous intéressâmes à son enseignement, nous assistâmes aux services du dimanche et aux réunions du mercredi soir consacrées aux témoignages, nous nous abonnâmes au périodique: Der Herold der Christian Science, et nous achetâmes Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy,— livre de texte que je désirais beaucoup lire. Ne sachant pas l'anglais, je fus obligée d'acquérir graduellement la lettre et la signification de ce livre à l'aide de grammaires anglaises et de dictionnaires anglais-allemand. Au bout de quelques années je pouvais traduire à première vue les citations du Livret trimestriel de Christian Science, qui renferme les Leçons bibliques, et les lire couramment à mes parents. C'était là une connaissance acquise qui me remplissait d'une joie immense, car j'avais quelque peu souffert du manque de mémoire; et, antérieurement à l'année 1906, un certain docteur m'avait strictement défendu d'apprendre une langue étrangère, disant que cela serait du surmenage pour moi. Je ne souffre plus du manque de mémoire.

En l'année 1907, je fus prise d'une péritonite et d'une affection bilieuse, mais le traitement de la Science Chrétienne me guérit en peu de temps. Quelques années auparavant, lorsque je me faisais soigner par la médecine, j'avais souffert cruellement de ces maladies et j'avais dû passer par une longue convalescence. Je fus aussi instantanément guérie de douleurs aiguës dans l'estomac ainsi que de maux de tête, en vertu de l'omnipotence de la Vérité. La Science Chrétienne a aussi effectué en moi les guérisons suivantes: inflammation à l'articulation d'une cheville, enflures, abcès et blessures, érysipèles, érysipèles gangreneux, toux et catarrhe de la gorge.

Au moment du rationnement de l'alimentation, lorsque je souffrais de l'inflammation à la cheville, ainsi que je l'ai déjà mentionné, je manquais d'appétit. On ne pouvait obtenir aucun des aliments que j'aurais pu manger — tels que: petits pains, œufs et lait. Tandis que j'avais des pensées tristes, j'entendis soudainement ces paroles “de la bouche de l'Éternel,” qu'Il avait proclamées à notre époque par l'intermédiaire de Son messager, Mary Baker Eddy (Science et Santé, p. 388): “Le fait est que la nourriture n'affecte pas la Vie absolue de l'homme, et ceci devient évident en soi lorsque nous apprenons que Dieu est notre Vie.” Ces paroles orientèrent ma pensée dans une nouvelle voie et me remplirent de courage et de force intérieure. En même temps mon appétit revint, et je pus aussitôt manger de ce qu'il y avait à la maison.