J'étais atteinte depuis mon enfance d'une maladie chronique à l'estomac et aux voies digestives,— maladie qui m'obligeait d'avoir recours à un médicament pour tâcher de me soulager d'un grand malaise et de fortes migraines. Je m'adressai à une amie qui est une praticienne de la Science Chrétienne, et, avec son aide, j'arrivai à surmonter la crainte de ne pouvoir me passer de mon médicament quotidien et, de plus, je perdis toute croyance en son efficacité. Je dois dire que le premier jour de mon traitement je craignis un peu de ne pas prendre de médecine, et ma crainte fut confirmée lorsque, le lendemain, je me réveillai avec une forte migraine. J'eus un moment la tentation de prendre le cachet, sans lequel, d'après ma croyance antérieure, ma souffrance à la tête ne pouvait passer. Mais je déclarai aussitôt la vérité comme je la comprenais, et au bout de quelques moments je fus grandement allégée et je pus me lever.
Le soir, j'allai me coucher tout tranquillement, sans avoir le désir de prendre de médicament. Le lendemain, je constatai que les fonctions étaient tout à fait normales. Mon cœur débordait de joie et de reconnaissance envers Dieu, et je ne trouvais pas de paroles assez fortes pour exprimer mes remerciements. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais eu recours à un médicament, et je suis complètement guérie de ces malaises qui m'avaient obsédée pendant tant d'années.
Assez récemment, j'ai glissé sur le parquet et je suis tombée sur l'angle d'une chaise. Je fus presque suffoquée par la souffrance, tant le choc avait été violent, et je ressentais une si forte douleur que je pouvais à peine respirer. On voulut me mettre des compresses et de l'iode, mais je priai mon mari de me conduire vers une praticienne, car je sentais que la vérité seule me donnerait du soulagement. Je voulais surtout être affranchie d'une ancienne croyance tenace aux suites fâcheuses d'une chute. Cette croyance m'inspirait une grande frayeur. Après le traitement, je me tranquillisai et la douleur s'apaisa un peu. Je pus même assister le soir à la réunion du mercredi à laquelle on donne des témoignages. Mais, la nuit, je souffris beaucoup et les jours suivants aussi. Pendant un mois, la douleur m'empêcha de me tourner du côté gauche, et je passais la plus grande partie des nuits à moitié assise, luttant contre l'erreur et cherchant à réaliser la toute-puissance de la Vérité. A en juger d'après les marques extérieures et les douleurs excessives que j'ai ressenties, il est plus que certain que mon cas était assez grave; ce qui eût, pour d'autres personnes dans les mêmes circonstances, amené l'intervention du médecin. Mais je restai ferme dans ma foi, m'appuyant constamment sur Dieu, en qui j'avais mis tout mon espoir, et avec l'aide de ma praticienne et la lecture assidue de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, je me rendis compte que le mal n'a pas de réalité, que le témoignage des sens est faux et l'Amour divin est omniprésent et omnipotent,— et je fus guérie. Je suis heureuse de cette démonstration de la vérité et surtout de la compréhension spirituelle que j'ai acquise.
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