Dès mon enfance j'ai senti que tous les médicaments du monde, l'art médical et la philosophie humaine ne sont réellement d'aucun secours et d'aucun réconfort à l'heure du besoin. Pour moi, un seul être historique semblait posséder le pouvoir de guérir l'humanité mentalement et physiquement: c'était Christ Jésus; mais, comme il n'était plus là en personne, je trouvai que le monde et l'existence étaient désespérément plongés dans les ténèbres. A quoi servaient toutes les nouvelles inventions, toutes les nouvelles religions, puisqu'elles ne pouvaient nous donner quelque paix intérieure? Cependant, j'avais toujours trouvé que les paroles suivantes de la Bible renfermaient une lueur d'espoir: “Le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses et vous remettra en mémoire tout ce que je vous ai dit.”
En 1906, lorsque j'avais dix-neuf ans, je rencontrai une dame allemande ici en Suède, et elle commença à me parler de la Science Chrétienne, que je ne connaissais pas. J'eus immédiatement le sentiment que ce devait être la vérité, le Consolateur promis dont nous avions tous besoin. Je commençai aussitôt à étudier la Science Chrétienne, car j'étais plongé dans une dépression mentale et n'avais aucun espoir en l'avenir. Mon travail ne m'intéressait pas et je n'arrivais à aucun résultat. Enfin, je sentis que les problèmes étaient trop difficiles pour que je pusse les résoudre tout seul, aussi je m'adressai à un praticien pour lui demander de l'aide. Au bout des premiers traitements je me sentais plus fort, moralement et physiquement, ma crainte avait grandement disparu et je commençais à sentir que j'étais guéri. Depuis lors, la Science Chrétienne a été mon seul médecin et ma seule religion. J'ai souffert de l'appendicite et d'une crise aiguë de la grippe espagnole, accompagnée d'une forte fièvre; mais, dans ces deux cas je m'adressai à un praticien de la Science Chrétienne et je ressentis du soulagement très peu de temps après. J'ai aussi obtenu un nouveau travail qui m'intéresse et qui, je le sens, est plus utile à mes semblables. Ce travail m'a aussi valu un bon salaire.
Il n'est donc pas étonnant que je tienne à la Science Chrétienne. Je suis profondément reconnaissant de toute l'aide physique et morale que j'ai reçue; mais, par-dessus tout, j'apprécie la compréhension que la Science Chrétienne donne de Dieu et qui nous met à même de commencer, dès ici-bas, à vivre une vie spirituelle, conforme à la Vérité et à l'Amour.
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