“Mettez-moi ainsi à l'épreuve, dit l'Éternel des armées.” Ces paroles tirées du livre du prophète Malachie me rappellent toujours l'expérience que je fis de très bonne heure en cherchant la Vérité. Lorsque, après avoir mis de côté tout antagonisme et tout malentendu, et qu'enfin je fus prête à recevoir notre livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mrs. Eddy, il me fut donné, et la lecture de quelques pages fut suffisante pour me convaincre de la vérité de ses enseignements religieux; mais je dis à l'amie qui m'avait prêté le livre: “Je ne puis croire au pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne.” La réponse fut simple: “Pour les Scientistes Chrétiens la guérison est la preuve de la vérité de la religion.”
A cette époque-là un membre de la famille souffrait continuellement d'un ulcère, qui avait produit une cavité de forme triangulaire très profonde au milieu de la langue. Tout mouvement de la bouche était fort douloureux. Notre fidèle médecin avait, pendant deux années, fait usage de tous les moyens matériels qu'il connaissait afin de remédier à cette condition, mais sans succès. Le malade s'était fortement opposé à la Science Chrétienne; enfin il consentit à ce que l'on appelât une praticienne. Le surlendemain du jour où il reçut le premier traitement, la langue était guérie dès le matin. Elle était normale — aussi lisse et saine qu'elle l'avait jamais été. C'était une preuve certaine que la Science Chrétienne guérit. Dès lors j'étais prête à entreprendre l'étude de la Bible et des œuvres de Mrs. Eddy pour apprendre comment on guérit la maladie dans la Science Chrétienne.
Dans les années subséquentes, les preuves du pouvoir qu'a la Vérité pour guérir et bénir ont été nombreuses. Une forme d'indigestion, dont j'avais souffert toute ma vie, à cessé graduellement. De violents maux de tête, des rhumes fréquents et d'autres dérangements physiques ont aussi disparu. Je me rends compte que je dois tout à la Science Chrétienne — foyer, amis, santé et bonheur. J'ai le désir sincère de me montrer en quelque mesure digne de ces bienfaits, pour lesquels je suis très reconnaissante à Dieu; car chacun d'eux est une preuve d'Emmanuel, “Dieu avec nous.”
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