Il y a de sept à huit ans que la Science Chrétienne a fait son entrée dans ma vie; et grâce à elle j'ai immédiatement commencé à sortir de mes difficultés. La première lecture que je fis du livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mrs. Eddy, m'apporta la guérison de tous mes maux physiques. Une agitation nerveuse, des périodes d'épuisement extrême, d'accablement, de grande dépression et de profonde amertume disparurent; et avec elles, une excroissance anormale que je croyais être incurable. Aucun de ces maux n'a reparu. Depuis ma guérison, j'ai gagné un concept plus clair de Dieu et de l'homme, et j'ai ainsi appris à comprendre comment il se faisait que la lecture du livre de texte avait fait disparaître mes maux si promptement. Le développement de cette compréhension s'est manifesté par des états plus harmonieux, et me met à même de vaincre l'erreur au lieu de m'y soumettre ou de me révolter contre elle avec amertume.
Nous lisons dans les Psaumes: “Que tes bontés viennent sur moi, ô Éternel, Ainsi que ton salut, selon ta promesse!” J'apprends chaque jour, par l'étude, l'expérience et la démonstration, que la compréhension des quatre derniers mots de ce verset apporte dans la vie les grâces (les bienfaits) et le salut de Dieu — la protection contre le mal; car tout bien et uniquement le bien est conforme à la Parole, c'est-à-dire au commandement, à la loi de Dieu. La compréhension que Dieu est omnipotent me met à même de penser conformément à la Parole de Dieu; et dans la mesure où je garde cette vérité dans ma conscience, je reçois des grâces et le salut. Les preuves de cette vérité dans ma vie sont trop nombreuses pour les énumérer; mais j'aimerais donner un exemple pratique de l'application de cette loi “selon ta promesse.”
La loi de l'abondance de biens peut parfois sembler difficile à démontrer; mais j'apprends que les règles pour l'application de cette loi “selon ta promesse” sont celles-ci: “Mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins,” et: “Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;” mais il faut appliquer ces règles avec confiance. Un certain hiver, pendant la guerre, la provision de charbon devint difficile pour quiconque ne s'en était pas procuré une quantité suffisante pour la saison entière. A ce moment-là, je brûlais une tonne par semaine, et je l'achetais à mesure que j'en avais besoin; et lorsqu'on publia un ordre selon lequel il n'était permis de livrer qu'une tonne par commande, et que la livraison des commandes était fréquemment retardée de dix ou quinze jours, je vis qu'il était nécessaire de donner une commande à deux ou trois marchands différents. Et malgré cette précaution, je me trouvai un jour réduite à la dernière pelletée de charbon. Je m'étais rendue chez tous les marchands auxquels j'avais donné des commandes, et chacun avait déclaré que pendant quelque temps il lui serait impossible de livrer du charbon. Le jour où le dernier charbon avait été jeté dans le calorifère, je sortis pour me rendre à mes affaires comme à l'ordinaire, ayant déclaré cette vérité: “L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours” (Science et Santé, p. 494). Lorsque je rentrai, je trouvai que, peu après mon départ, un voisin avait demandé à ma ménagère de prendre une tonne qu'on venait de lui livrer, comme il en avait plus qu'il ne lui en fallait. Assurément, cette religion est pratique; elle est entièrement l'expression de l'Amour.
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