Je saisis avec joie l'occasion d'exprimer affectueusement ma gratitude pour toute l'allégresse, l'activité, la santé et l'harmonie que j'ai trouvées dans la Science Chrétienne pendant bien des années. Au printemps de 1897, je cherchais ardemment une religion positive et démontrable qui pût me donner des preuves de l'omniprésence de Dieu. A ce moment-là, un ami me remit le livre de texte de la Science Chrétienne, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, et il me dit: “Vous trouverez là la solution.”
Depuis lors, j'y ai trouvé la solution pendant bien des années dans les preuves nombreuses de guérison que nous avons obtenues, moi et ma famille, grâce aux enseignements de ce livre. Je me remémore, entre autres, avec la plus profonde gratitude, un cas de guérison accomplie par la chirurgie mentale. Il y a quelques années, je me cassai la cheville d'un pied et le cou-de-pied de l'autre en tombant d'une pile de bois de charpente. La pensée me vint immédiatement: Voici l'occasion de prouver que Dieu peut guérir des fractures d'os par la Science Chrétienne, sans le secours de la chirurgie ni d'aucun autre remède matériel; aussi, ayant une foi absolue dans la Science Chrétienne, je demandai des traitements à une praticienne affectueuse; et en moins de huit jours je pus porter mes chaussures et sortir de chez moi, n'ayant manqué qu'un service à notre église.
Pendant que s'accomplissait cette démonstration du pouvoir guérisseur de Dieu, les paroles joyeuses d'Ésaïe se présentaient constamment à ma pensée, l'élevant au-dessus du sens matériel de pieds souffrants et estropiés vers la joie de servir, en sachant “qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pas de celui qui apporte de bonnes nouvelles, de celui qui proclame la paix, ... qui dit à Sion: Ton Dieu règne!” Cette démonstration de chirurgie mentale fut accomplie par des traitements à distance, et je ne me ressens nullement des suites de l'accident. Je me réjouis et je rends grâces à Dieu de l'affranchissement physique qui a suivi cette guérison, mais la preuve positive que notre cher Père, dans Sa bonté, guérit toutes nos maladies par la démonstration du Principe parfait conformément à une règle parfaite, voilà ce que je considère comme la plus belle expérience que j'aie jamais connue. Ma reconnaissance à Mrs. Eddy de ce qu'elle a rendu au monde cette religion guérisseuse ne connaît pas de limites; et mon grand désir est de prouver ma gratitude en me dévouant au service de notre cause bien-aimée, la Science Chrétienne.
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