C'est une croyance généralement reçue que l'homme est compétiteur. On encourage l'esprit de compétition chez les écoliers dans toutes leurs classes; nous le rencontrons dans la famille, dans les affaires, entre nations, et même à l'église; c'est l'effort continuel de s'approprier tout ce que l'on peut, ne pensant qu'à soi. Certaines expressions telles que: “la concurrence est l'âme du commerce” et “la concurrence amicale,” sont des expressions qui induisent en erreur. Nous avons bien lieu de douter qu'il puisse y avoir aucune concurrence amicale, puisque la concurrence aboutit promptement à la rivalité, et que la rivalité en vient si facilement à se servir de méthodes injustes, qui à leur tour amènent la malhonnêteté— excluant ainsi tout élément de bienveillance et ouvrant par contre la porte à la détresse et au chagrin. Dans son message à Ls'Église Mère en 1902 (p. 4) Mrs. Eddy écrit: “La concurrence entre commerçants, la supercherie dans les conseils, le déshonneur des nations, la malhonnêteté des trusts débutent par: ‘Qui sera le plus grand?’ ”
Lorsque, par l'étude de la Science Chrétienne, nous apprenons à connaître l'homme en tant qu'il est créé pour la coopération, et non pour être compétiteur, nous le voyons sous un nouveau jour. Nous constatons alors que, comme idée de Dieu, il travaille toujours en harmonie avec ses semblables, poursuivant un même but, sans jamais s'occuper du profit qu'il pourra retirer du travail pour lui-même, mais bien plutôt du don de lui-même qu'il pourra faire pour le bien d'autrui. En d'autres termes, nous constatons qu'il obéit au commandement de St. Paul: “Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui.”
Les Scientistes Chrétiens devraient tous travailler dans la même intention,— celle de porter à autrui la compréhension de la vérité,— compréhension qui leur a procuré tant de bienfaits. Qu'ils soient appelés à poursuivre ce travail où que ce soit, cela devrait leur être indifférent,— que ce soit dans la famille dans les affaires ou dans l'église,— ou que l'occasion soit de grande ou de petite importance, car toutes les occasions sont importantes; et ce n'est qu'en tant que chacun accomplit sa part de bon gré et de son mieux, qu'il atteint le but que tous devraient se proposer — celui de faire du monde un meilleur lieu d'habitation. Tandis que la compétition amène la discorde, la détresse et le chagrin, la coopération apporte toujours la paix, le bonheur, la confiance et le succès. Par conséquent, rappelons-nous toujours que l'homme est coopérateur, non compétiteur.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !