A l'époque où je pris connaissance de la Science Chrétienne, j'estimais que les difficultés de la vie étaient trop grandes. Je paraissais avoir plus d'ennuis que tous les gens de ma connaissance. Quelques-uns des membres de ma famille étaient des soi-disant malades incurables, souffrant d'une maladie dont ils avaient hérité, et dont j'avais grand peur moi-même. J'étais aussi bien découragée à la pensée des difficultés financières auxquelles il semblait impossible de remédier; de sorte que l'avenir ne me promettait rien de bon. Les croyances religieuses et médicales, généralement acceptées, étaient insuffisantes comme remèdes à mes malheurs. Je souffrais d'un profond découragement et de quelques autres troubles de moindre conséquence.
Au moment où les connaissances de la Science Chrétienne se présentèrent, le docteur m'avait ordonné de porter des lunettes pour lire, à cause de vilains maux de tête dont je souffrais beaucoup. Je reçus les traitements d'un bienveillant praticien de la Science Chrétienne; les maux de tête cessèrent, et je vendis mes lunettes. Il m'arrivait souvent de tomber d'épuisement, d'avoir des orgelets et de souffrir d'anémie. Tous ces maux ont cessé; et bien d'autres, tels que la constipation, la goutte et la neurasthénie, ont disparu à mesure que je suis arrivée à mieux connaître cette Science merveilleuse. J'ai aussi trouvé le moyen de sortir de mes difficultés financières, qui m'avaient paru si écrasantes.
Je comprends maintenant que tout ce dont je croyais souffrir était irréel. La substance et l'homme ne sont pas matériels, mais spirituels. Il n'y a pas de maux héréditaires; la croyance à la condamnation et à des châtiments infligés par Dieu est fausse. Dieu ne connaît pas le mal, par conséquent, Il ne peut le punir. Nos troubles et nos maladies sont des croyances erronées. On ne peut détruire ces croyances en pensant que le mal est quelque chose dont il faut se débarrasser, mais on y parviendra par l'activité des idées justes. Je ne puis dire combien grande est ma gratitude pour ces connaissances qui m'ont mise en état d'être véritablement heureuse et pleinement assurée, tant pour autrui que pour moi-même, que la pensée de la souffrance provient entièrement de l'entendement mortel. La seule chose que Dieu fait, c'est de bénir; et la seule chose que l'homme, en tant que réflexion de Dieu, connaît, c'est la bénédiction.
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