Voici environ huit ans que la Science Chrétienne fut introduite dans ma vie,...

Voici environ huit ans que la Science Chrétienne fut introduite dans ma vie, mais lors même que j'avais une légère connaissance de la vérité, je ne m'appliquai pas pendant quelque temps à m'en servir pour remédier aux désordres physiques et financiers qui, selon le témoignage des sens, forment une grande partie de notre existence. Durant plusieurs années j'exerçai la profession de commis-voyageur, et étais de toute nécessité presque continuellement en voyage. Pendant trois ans, à l'insu de tous, je vivais dans la crainte d'une crise toujours imminente dans le côté gauche et le rein, affection à laquelle j'étais sujet, et quatre fois durant ces trois ans, je pus dire comme Job: “Toutes les craintes que j'éprouve se réalisent.”

Lorsque la dernière crise se manifesta je me trouvais en chemin de fer, et notre premier arrêt était à environ cent kilomètres. Après en avoir parcouru près de soixante-cinq, je perdis connaissance et ne revins à moi que deux heures plus tard dans un hôpital de Winchester, Kentucky, avec, à ma disposition, les soins des meilleurs médecins et tous les moyens matériels nécessaires pour me soulager. Mes souffrances étaient intenses, telles que je n'en avais encore jamais endurées. Me rendant compte de mon état, je résolus immédiatement de laisser la Vérité détruire cette erreur; je demandai donc une feuille à remplir et dictai un télégramme à mes parents qui s'assurèrent les services d'un praticien. Deux heures plus tard je me sentais beaucoup mieux; la douleur m'avait quitté et je savais que j'étais guéri. Je n'avais jamais eu de soulagement aussi prompt et permanent. Toute crainte de ces crises fut définitement détruite et ce fut la dernière que j'éprouvai. Je savais que Dieu est présent partout — toujours avec moi dans n'importe quelle partie du globe; cette guérison accomplie par le travail d'un praticien à près de six cents kilomètres de distance, me délivra de la crainte de me trouver seul. L'omniprésence de Dieu fut pleinement démontrée. Complètement guéri, je quittai l'hôpital le lendemain matin, au grand étonnement du personnel.

Récemment, une autre manifestation de l'erreur mit notre foi en Dieu, l'Entendement divin, de nouveau à l'épreuve. A l'époque où prévalait la crainte de l'influenza, je fus atteint de cette maladie. Pendant quelques jours j'essayai moi-même de vaincre le mal, mais comme mon état s'aggravait, un praticien fut appelé. Bientôt le délire me prit, et ce n'est qu'après mon rétablissement que je me rendis compte de ce que la Science avait eu à affronter, et de la grande victoire que la Vérité avait remportée. Conformément à la loi en vigueur à ce moment-là, un médecin fut appelé pour rapporter le cas aux autorités, mais aucune aide de la médecine ne fut employée. Le docteur déclara que j'avais une double pneumonie des plus aiguës, et du point de vue de la faculté il n'y avait que peu ou point d'espoir de guérison. Toutefois, le travail patient du praticien, notre propre foi en Dieu tel qu'Il nous est révélé par la Science Chrétienne, et le souvenir de nos guérisons précédentes, éliminèrent toute crainte et établirent une ferme conviction de la plénitude de Dieu. Bientôt je pus me lever, et en comparativement peu de temps pour une personne ayant subi une maladie aussi grave, j'avais repris mes forces et mon poids normal, et pouvais m'occuper de mes devoirs journaliers.