En lisant les témoignages d'un récent numéro de la Sentinel, je me rendis compte qu'en tardant de donner le mien je retenais un bienfait qui pouvait être utile à d'autres personnes; c'est donc avec un cœur reconnaissant que j'écris ces lignes, espérant qu'elles tomberont sous les yeux de ceux qui sont encore dans le doute.
Au mois de mai 1918, ayant contracté la tuberculose, j'étais à l'hôpital et dans un état très grave. Comme je n'avais pas assez de force pour voyager en chemin de fer, le médecin me conseilla de me rendre par ambulance à un sanatorium. Il déclara qu'en me faisant traiter pendant deux ans dans ces établissements où les meilleurs soins me seraient prodigués, il y avait possibilité de me rétablir. Étant jeune et ayant toujours joui d'une bonne santé, ce verdict me plongea dans un tel sentiment d'impuissance et de désespoir qu'il m'était indifférent de vivre ou de mourir.
Au moment où tout semblait m'échapper, je reçus à l'hôpital la visite d'une parente qui avait été guérie par la Science Chrétienne et qui m'apporta les paroles de réconfort dont j'avais le plus grand besoin. Elle me remit deux Sentinels et un Journal en me demandant de les examiner. Je n'eus pas à les parcourir longuement avant d'arriver à la conclusion qu'il n'était pas du dessein de Dieu, le bien, de me voir malade pendant deux ans, et que c'était à moi de le prouver. Aussi, après avoir continué ma lecture, je résolus de n'aller à aucun prix à un sanatorium, et refusai de croire à une telle nécessité. Après bien des difficultés on m'autorisa à quitter l'hôpital, mais le médecin me donna à entendre que je courais à ma tombe. Toutefois, la littérature de la Science Chrétienne m'avait donné un nouvel espoir et une meilleure compréhension, et, après avoir assisté à une réunion pour témoignages, je demandai à un praticien de me traiter. C'est ce qu'il fit. Au bout de trois traitements j'étais de retour à mon travail, tout juste une semaine après avoir quitté l'hôpital; depuis lors ma santé a été excellente. Il n'y a pas lieu de s'étonner de la profonde gratitude si souvent exprimée par les Scientistes Chrétiens, quand on considère les grands bienfaits qui nous viennent après avoir été guidés vers cette belle vérité.
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