C'est le cœur plein de la gratitude la plus profonde que je saisis l'occasion d'écrire quelques lignes pour dire combien j'apprécie le bien que j'ai retiré de la lecture des témoignages qui paraissent dans le Sentinel et le Journal. Au moment où je m'intéressai à la Science Chrétienne, je n'étais plus allé à l'église depuis douze ans, parce que j'étais arrivé à la conclusion que j'avais beau prier, mes prières n'étaient jamais exaucées; par conséquent je cessai de fréquenter l'église et devins finalement aussi mauvais que le pire des hommes. Il y avait eu plusieurs cas de maladie des poumons dans notre famille, et la crainte de cette maladie s'était tellement emparée de moi que je toussais presque constamment nuit et jour, bien que je prisse tous les médicaments qui me furent recommandés.
Un ami me demanda finalement pourquoi je n'essayais pas de la Science Chrétienne, aussi appelai-je un praticien. Lorsqu'il commença à me dire ce qu'était la Science, je lui répondis que peu m'importait de connaître ce qu'elle enseigne, ce que je voulais savoir, c'était si je pouvais guérir, et si je le pouvais, je désirais me faire traiter immédiatement, je promis d'être loyal et de faire tout ce que l'on exigerait de moi, et qu'alors, si je recevais quelque bienfait, j'en donnerais le mérite à la Science Chrétienne. Il me dit qu'il ne m'en demandait pas davantage, et me donna aussitôt un traitement. J'empruntai le livre Science et Santé afin de le lire, et demandai au praticien de me traiter pendant une semaine. Au bout de ce temps j'avais cessé de tousser et me sentais beaucoup mieux, mais me décidai à demander encore une semaine de traitement pour être sûr de me débarrasser de ma toux. Je dis au praticien que j'étais adonné à la boisson et au tabac, mais que je ne désirais renoncer ni à l'une ni à l'autre, vu que ces choses m'étaient d'un grand réconfort, mais au bout des deux semaines de traitement je rentrai de mon travail et oubliai positivement de prendre les trois grands verres de boisson alcoolique que j'avais l'habitude de consommer; je n'en ai plus jamais pris depuis, et l'habitude de fumer m'a quitté aussi pour ne plus jamais revenir. Je vis alors ce qu'est réellement la Science Chrétienne; je commençai à l'étudier, et plus j'étudiais, plus je voyais clairement que la Science Chrétienne était ce qu'il me fallait, et la croyance au plaisir des sens s'évanouit.
Il y a vingt-six ans que j'ai été guéri de la maladie des poumons et je n'en ai jamais souffert depuis; c'est avec un très grand plaisir que je lis les témoignages, car ils m'aident merveilleusement. Je ne sais ce que je deviendrais actuellement sans la Science Chrétienne. Je me fis membre de l'Église Mère en 1894 ainsi que de l'association dans notre ville. J'ai trouvé, depuis que je me suis fait membre de l'église de la Science Chrétienne, que le bien que nous pouvons faire est illimité, pour peu que nous nous attachions fermement au Principe. Il ne se passe guère un jour sans que je remercie Dieu de ce que Mrs. Eddy ait été assez bonne et assez pure pour donner la Science Chrétienne au monde.
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