Les bienfaits que nous avons reçus par l’étude et la pratique de la Science Chrétienne,...

Les bienfaits que nous avons reçus par l’étude et la pratique de la Science Chrétienne, ma famille et moi, sont incalculables, mais je tiens à raconter une expérience en particulier, vu qu’elle peut aider à autrui. Depuis quelque temps j’étais en face d’un problème qu’il me fallait résoudre; je savais bien que la Science Chrétienne, bien comprise, pouvait le résoudre, mais de quelque point de vue que je l’envisageasse il me semblait qu’il n’y avait rien à faire,—la crainte, soit de nuire à moi-même ou aux autres, soit de ce que d’autres penseraient ou diraient, m’empêchait invariablement de prendre la décision qui se présentait toujours comme étant la seule qui fût bonne.

Un matin en me levant, je ressentis une forte douleur et une grande faiblesse dans les genoux, et me rendant compte que j’allais être en retard vu que je ne pouvais pas circuler rapidement, je ne m’arrêtai pas pour me traiter comme on nous enseigne à le faire dans la Science Chrétienne, mais je passai sur la suggestion des infirmités qui viennent avec les années pensant que cela ne pouvait rien me faire, et que j’irai bientôt mieux; je m’habillai donc et descendis déjeuner. Je m’occupai de diverses choses jusqu’à ce que, vers le soir, j’empirai à tel point qu’il me semblait que mes genoux s’étaient déboîtés et que je ne pouvais plus me servir de mes jambes. Alors je me rendis compte qu’il me fallait travailler sérieusement dans la Science Chrétienne, et je me rappelai qu’il y avait dans la Bible plusieurs passages où il était question de “genoux chancelants” mais je ne pouvais m’en rappeler aucun.

Poussée par le désir de trouver ces versets, je me traînai dans une autre pièce en me cramponnant aux meubles, et, prenant la concordance de la Bible, je cherchai le mot genou afin de trouver les références y ayant trait. Avant les références il y avait une note explicative des différentes acceptions et des différents emplois du mot genou, j’y trouvai: “adorer, prier, être soumis.” Le dernier mot attira mon attention. C’était là ce dont j’avais besoin,—la soumission; et cela implique l’humilité—non envers une personne mais envers Dieu. Alors la pensée me vint que mon désir sincère était de faire ce qui est juste, mais je craignais les conséquences de la décision qui s’imposait à moi. Alors me vinrent doucement les paroles de Mrs. Eddy à la page 89 de Science et Santé: “Nous sommes tous capables de faire plus que nous ne faisons.” Que pouvais-je faire en sus de ce que je faisais? Simplement abandonner ma propre volonté et savoir que ce qui est bon aux yeux de Dieu devait se produire. J’avais encore la concordance à la main. Je n’avais pas trouvé les versets où il était fait mention de “genoux chancelants” mais je résolus joyeusement de laisser de côté tout le problème qui m’avait tourmenté et de chercher à apprendre quelle était la volonté de Dieu. Il me vint un appel auquel je dus répondre, et je déposai immédiatement le livre et m’y rendis sans hésiter. Mes genoux étaient absolument guéris. Le lendemain matin je vis quelle était la décision qu’il me fallait prendre par rapport au problème ci-dessus mentionné. C’était bien la solution qui s’était présentée à moi depuis longtemps, la différence étant que maintenant j’avais abandonné ma propre volonté et que j’étais prête à faire la volonté de Dieu sans redouter les conséquences.