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L’Avènement du Fils de l’Homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1918


Un plus grand nombre de personnes que jamais auparavant discernent aujourd’hui la distinction entre la spiritualité et la matérialité, et ce grand bien est dû à la découverte de la Science Chrétienne. La Science Chrétienne trace clairement la ligne de démarcation entre l’univers de l’Entendement-Dieu d’une part, et le monde des phénomènes des sens de l’autre, et aujourd’hui le grand besoin de l’humanité est de reconnaître ce fait; car si l’on ne sait pas reconnaître la différence qui existe entre l’opération des énergies divines de l’Esprit et les forces agressives du mal, on ne saurait comprendre intelligemment les événements et les phénomènes de l’expérience individuelle, ni la lutte prodigieuse des nations.

Sans nul doute les Scientistes Chrétiens comprennent mieux que d’autres Chrétiens la nature absolue de l’Esprit, ils comprennent que l’Esprit renferme tout, qu’il est immuable, omniscient, et omniprésent; et ils reconnaissent aussi la nature évanescente, insubstantielle et illusoire du monde matériel et du témoignage des sens physiques. Ils reconnaissent que Dieu est l’Entendement omniscient, qu’en réalité l’homme est sage, intelligent, immortel, parfait, spirituel, parce que son Père, l’Amour divin l’a doué de ces qualités. Ils savent aussi que l’homme humain, mortel est la simple contrefaçon de l’homme réel, et que leur tâche dans ce monde est de “dépouiller le vieil homme avec ses œuvres,” et de démontrer le fait de l’existence réelle de l’homme en tant qu’être spirituel, enfant de Dieu, absolument séparé de la matérialité.

Christ Jésus apparut sur la terre pour montrer aux hommes le chemin de la vie éternelle, et il leur rendit le chemin clair et net en ouvrant leur intelligence afin qu’ils pussent comprendre la nature des choses de l’Esprit, et apprendre ainsi que la matière, la mortalité, le ritualisme, le désir effréné du pouvoir, le péché, la maladie, et toutes les manifestations que présentent les phénomènes des sens ne sont que les ombres d’un rêve, dépourvues de loi et n’ayant pas de Principe. Christ Jésus était le Fils de Dieu, mais, afin d’être le levain qui ferait lever la pâte des pensées obscurcies des mortels, et le guide qui les conduirait doucement dans le chemin étroit et resserré qui mène du sens à l’Ame, “il fut choisi pour énoncer la parole de Dieu et pour apparaître aux mortels sous une forme de l’humanité qu’ils pouvaient comprendre aussi bien que percevoir” (Science et Santé, p. 332). Il est souvent fait mention de Jésus en tant que Fils de l’homme et que Fils de Dieu dans la Bible, et plus particulièrement dans les Évangiles, dans les épîtres aux Romains, et aux Hébreux, dans la première épître de Jean et dans l’Apocalypse. Dans l’absolu de son être, il était le Christ, le Fils de Dieu; en tant qu’homme Jésus, l’oint de Dieu, il était le Fils de l’homme qui vint présenter l’idée spirituelle sous une forme que les hommes pussent comprendre. La compréhension de cette idée spirituelle, du Christ, guérit les hommes de la mortalité, et démontre la vie éternelle. C’est une étude précieuse et pleine d’inspiration que de comparer et de méditer les divers passages des Écritures où il est question de Christ Jésus en tant que Fils de l’homme ou Fils de Dieu. Cette étude jointe à l’étude des passages corrélatifs dans les écrits de notre Guide nous fera comprendre le verset suivant: “la Parole a été faite chair; elle a habité parmi nous.”

Or cet avènement du Fils de l’homme, cette apparition d’un sens plus spirituel de l’existence, vient d’heure en heure et journellement à la conscience humaine, C’est l’appel constant qui vient aux mortels leur enjoignant de s’élever au-dessus des croyances humaines. Depuis que la Science Chrétienne a été donnée au monde, l’avènement du Fils de l’homme est mieux compris, et son signe dans les cieux—la guérison du péché et de la maladie par le pouvoir spirituel—a été discerné de plus en plus clairement. La Science Chrétienne montre nettement la mission rédemptrice du Fils de l’homme, parce qu’elle sépare la vérité d’avec l’erreur, et présente aux hommes l’occasion de prouver les grands faits de Dieu et de Son univers.

L’effet qu’a sur les mortels cette conscience de l’idée spirituelle qui réapparaît sans cesse, dépend de la réception que lui font les mortels. S’ils ont “dépouillé le vieil homme avec ses œuvres” s’ils acceptent joyeusement l’avènement du Fils de l’homme, s’ils reconnaissent volontiers leur unité avec Dieu, ils pourront dire en toute vérité ce que dirent les mages: “Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer.” Jésus parla avec une tendresse ineffable de ces chercheurs sincères et dit: “Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui est perdu,” et “Ne crains point, petit troupeau; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume.” Cependant, les mortels ne sont pas toujours disposés et prêts à accepter cet avènement du Fils de l’homme. Ils sont enclins à résister à l’appel divin, et cette résistance se manifeste dans la lutte entre l’Esprit et la chair, lutte dans laquelle le péché, la maladie et la mort sont finalement exterminés.

A maintes reprises Jésus exposa nettement que son ministère était non seulement d’amener les hommes à la réalisation de leur divin apanage en tant que fils de Dieu, mais encore de détruire, par le pouvoir spirituel, les erreurs qui les retenaient dans l’esclavage; car à moins que le pouvoir de la Vérité libère les hommes du mal, ils ne peuvent atteindre cette fidélité exclusive et cette pureté de la pensée grâce auxquelles ils peuvent avoir accès à la présence de Dieu. Jésus dit, en parlant du pouvoir qu’a la Vérité de fondre et de raffiner la mentalité pécheresse et opiniâtre des mortels: “Je suis venu jeter un feu sur la terre” et une autre fois aussi en parlant de ceux qui, durant la guerre entre la Vérité et l’erreur, proclameraient “paix paix... alors qu’il n’y a point de paix,” il dit: “Je suis venu apporter non la paix, mais l’épée.” Il dépeignit clairement les effets contraires qui se produiraient d’une part sur la pensée purifiée et préparée, et d’autre part sur la mentalité obscurcie qui résiste à la vérité. Lorsque ceux qui sont dans l’attente de la venue du Fils de l’homme voient “une angoisse parmi les nations, ... le fracas de la mer et des flots,” ils entendront l’admonestation du Maître: “Redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance est proche.” Mais le Maître dit de ceux qui refusent d’écouter son appel bienveillant que lorsque paraîtra dans le ciel “le signe du Fils de l’homme” “toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine.” Quel est la signe du Fils de l’homme sinon le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne qui détruit le péché, la maladie, et la mort, et qui prouve l’unité éternelle de l’homme avec Dieu? Et quelles sont les tribus de la terre qui se lamenteront sinon les mortels qui, se rattachant à l’illusion de la corporalité. “étant de la terre,” terrestres, se lamentent alors que, en dépit de leur résistance, telle la paille sèche dans une fournaise ardente, leurs péchés favoris, leurs aises dans une vie sensuelle et leurs faux plaisirs s’évanouissent dans la douleur et la peine.

Le Maître dit en parlant du Fils de l’homme qu’il viendrait “sur las nuées du ciel avec une grande puissance et une grande gloire.” Or, il dépendra de chacun de nous individuellement, ainsi que des nations, que nous voyions venir le Fils de l’homme “sur les nuées” ou que nous le voyions avec “une grande gloire.” Sans nul doute on peut voir “le signe du Fils de l’homme,” dans la purification de l’opinion publique qui détruira irrésistiblement l’alcoolisme, mais ceux qui soutiennent ce commerce ne voient dans cette venue qu’une nuée. De même aussi, la pensée humaine, volontaire et dominante, qui refuse à la femme le droit de voter ne voit dans cette grande réforme du suffrage universel qu’une nuée, des ténèbres, une rétrogression de la norme conventionnelle. Mais les penseurs éclairés accueillent avec joie ces réformes et ces pas ascendants, parce qu’ils apportent à des millions d’hommes et de femmes l’affranchissement, la puissance et la gloire, et cet affranchissement, cette puissance et cette gloire ne sont pas seulement pour ceux qui acceptent joyeusement les choses spirituelles: les bienfaits de l’idée spirituelle, la divine toute-présence de l’Esprit, sont pour tous et bénissent tous. “Votre Père,” a dit le Maître compatissant, “... fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.” Ainsi donc, quand la loi de la justice divine détruit pour les mortels leurs mauvaises croyances, qu’ils y consentent ou non, et qu’ils voient par les angoisses qu’ils endurent, que ces maux ne sont ni profitables ni désirables, ils voient en même temps que lorsqu’ils s’en détournent et que leur compréhension a été réveillée, l’Amour divin est toujours plein de tendresse, toujours prêt à les guérir, et ils discernent “derrière la providence menaçante le sourire accueillant.” Ces égarés, une fois purifiés et châtiés découvrent avec joie qu’ils ne sont pas perdus, que leur sort n’est pas désespéré, mais que, au contraire, leur vie est meilleure, plus libre et plus heureuse que jamais auparavant.

Les Scientistes Chrétiens se réjouissent de l’avènement du Fils de l’homme; ils en hâtent la venue par leurs prières et leurs démonstrations de la toute-présence de Dieu. Ils savent que la résistance humaine ne saurait arrêter ni même entraver l’avancement victorieux de l’idée spirituelle omnipotente, le Saint-Esprit, qui exposera et détruira tout mal quelle qu’en soit la nature, et ils comprennent que le Christ, le Fils du Dieu vivant se manifestera à tous les enfants de Dieu. L’activité accrue du mal, la rage du grand dragon rouge, le bouleversement des croyances mortelles latentes qui se manifestent en tant que “guerres” et “séditions,” de nations qui se soulèvent les unes contre les autres, ne les effraient pas. Ces phénomènes montrent simplement que le mal est en train de se découvrir et de se détruire. Ces choses témoignent du fait que le levain de la vérité est à l’œuvre dans la conscience humaine, et qu’il en élimine tout mal. Quand ceci aura été accompli tous les hommes se réjouiront de la bonté, de la sagesse, et du pouvoir de Dieu et ils diront avec le Révélateur: “Maintenant est venu le salut, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité l’accusateur de nos frères.”

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