C’est le cœur plein de gratitude que j’envoie ce témoignage, sachant que sous...

C’est le cœur plein de gratitude que j’envoie ce témoignage, sachant que sous la conduite bienveillante de Dieu, et grâce à l’influence si répandue de notre littérature, il ira dans toutes les parties du globe partout où il y a quelqu’un qui a besoin d’aide. Il y a environ trois ans, à la suite d’une crise pulmonaire aiguë, je fus atteint de la tuberculose des poumons; les médecins me conseillèrent d’aller habiter un pays plus élevé et plus sec, et vu que j’avais alors une ferme croyance que le grand air pouvait guérir la maladie, je me rendis au lac Saranac dans l’état de New York. Quinze jours après mon arrivée, en attendant d’être admis au sanatorium, mon état empira tellement qu’il me fallut aller à l’hôpital me faire soigner. Plusieurs médecins me soignèrent pendant deux mois à cet hôpital, et ils écrivirent ensuite à ma famille lui annonçant qu’il n’y avait plus rien à faire pour moi, et qu’on ferait mieux de me ramener à la maison et de me prodiguer tous les soins possibles jusqu’ à la fin. On me ramena donc à New York et on fit venir deux spécialistes célèbres qui, tous deux, confirmèrent ce qu’avaient dit les autres médecins. Je passai des mois au lit et on me nourrissait comme un enfant. Finalement mon état devint tel que j’abandonnai tout espoir de guérir, j’avais beaucoup maigri et ne pouvais parler que très bas et encore en faisant de grands efforts.

C’est alors, lorsque mon état était pour ainsi dire désespère, qu’un ami me parla de la guérison d’un cas analogue au mien qui avait eu lieu il y avait des années, et il me présenta la Science Chrétienne avec tant d’amour que je m’y intéressai aussitôt. Il me donna un numéro du Sentinel et j’en lus chacun des articles à plusieurs reprises. Le lendemain soir ma voix était normale et je pus dicter une lettre. Il m’envoya d’autre littérature de la Science Chrétienne et je me procurai le livre Science et Santé. Au bout de dix jours la crainte que j’avais de la toux violente avait disparu à tel point que je pus quitter mon lit et m’asseoir sur une chaise pendant une demi-heure. Quel jour heureux pour moi; car jusque-là je n’avais pu m’asseoir même au lit, pendant plus de neuf mois. A partir de ce jour je me remis rapidement et sûrement. Mon poids augmenta et au bout de deux mois je faisais de longues courses à pied. Quatre mois au juste après avoir commencé à étudier cette vérité curative, je repris mon travail. Il y a plus de dix-huit mois que je l’ai repris, et j’ai donc prouvé le néant du pronostic du médecin, fait avant mon départ pour le lac Saranac, et suivant lequel je ne pourrai plus jamais travailler entre quatre murs.

Ce n’est là qu’une seule guérison parmi toutes celles que j’ai éprouvées durant les deux ans que je connais la Science Chrétienne. Je suis reconnaissant de toutes ces guérisons mais ce qui m’importe le plus, c’est d’avoir cette élévation spirituelle, ainsi que la paix, la joie et le bonheur. Mon cœur, plein d’une gratitude illimitée, va vers les amis qui m’ont aidé alors que la route était difficile, vers ceux qui nous donnent l’aide précieuse qui nous vient par notre littérature, et surtout vers notre bien-aimée Guide, Mrs. Eddy. Je me réjouis de pouvoir, même dans une petite mesure, contribuer à apporter cette vérité curative à mon prochain, et je prie pour devenir chaque jour plus digne du nom Scientiste Chrétien.