Editoriaux
Le psaume cent trente nous offre des paroles dont le réconfort n'a guère été surpassé. Arrêtons-nous par exemple aux versets trois, quatre et huit: « Éternel, si tu tiens compte des iniquités, ô Seigneur, qui subsistera? Mais le pardon se trouve auprès de toi.
Ceux qui travaillent pour la Cause Scientiste Chrétienne ont-ils parfois un sentiment d'orgueil quant à la manière dont ils s'acquittent de leur tâche? Plus vite ils renoncent à cet orgueil, mieux cela vaudra pour eux-mêmes et pour le travail en question. L'orgueil est une forme d'égotisme induisant les mortels à s'arroger la sagesse, l'intelligence et les capacités qui sont à Dieu et ne doivent être attribuées qu'à Lui seul.
La découverte de la nature spirituelle de la santé est incluse dans la découverte de la Science Chrétienne; et mieux nous saisissons le rapport entre la découverte et la démonstration, plus nous pourrons prouver cela d'une manière pratique et satisfaisante. A mesure qu'on découvre la vraie nature de la santé, la crainte des maladies s'atténue et finalement disparaît.
Dans la guérison par la Science Chrétienne, la méthode est scientifique. En d'autres termes, le Scientiste Chrétien guérit la maladie et surmonte le péché ou toute autre condition inharmonieuse parce qu'il comprend le divin Principe qui soutient la création, et les règles grâce auxquelles l'homme se place sous la loi du Principe — la loi spirituelle.
A La page 71 de Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy déclare que « toute véritable causation doit interpréter l'omnipotence, l'Entendement qui sait tout.
De génération en génération, les mortels se sont demandé: D'où le mal est-il venu? Quelle en est l'origine? Même parmi ceux qui grâce à l'étude de la Science Chrétienne ont appris à connaître quelque peu la totalité et la présence perpétuelle du bien, d'aucuns se sont encore parfois trouvés perplexes devant le soi-disant problème du mal. Considérons d'abord la première de ces questions: D'où le mal est-il venu? On y peut répondre par une autre question qui permet de résoudre le problème: D'où est venue la croyance erronée que deux plus deux font cinq? Elle n'est évidemment jamais venue.
Parmi les victimes du vice, beaucoup désirent ardemment s'affranchir de leur pénible fardeau. Quant aux hommes qui se livrent à ce qu'on tient généralement pour des péchés moins graves, ils aspirent souvent eux aussi à une liberté permanente.
Maintes églises Scientistes Chrétiennes ont inscrit dans leur édifice une phrase empruntée à la page 494 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, où d'innombrables personnes ont trouvé une aide et un encouragement. Voici cette phrase, écrite par Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne: « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours.
Par sa compréhension de la Science Chrétienne et l'usage qu'il en fait, le disciple prouve que la maîtrise et l'harmonie spirituelles sont toujours présentes. Ceux qui étudient le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé, par Mary Baker Eddy, y apprennent la manière de prouver le bien et résolvent de marcher dans cette voie.
Par quelle humble requête le Psalmiste conclut le psaume dix-neuf: « Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Éternel, mon rocher, mon rédempteur! » S'adressant à Dieu comme à son protecteur, source de sa force, il demande que ses pensées et ses paroles soient d'accord avec la volonté divine. N'est-il pas merveilleux que cette prière remonte à une époque où la nature de Dieu n'était qu'imparfaitement révélée aux hommes? Pourtant le cœur de tout chrétien sincère continue à faire monter vers Dieu une requête analogue.