Editoriaux
A un degré parfois extraordinaire, les mortels sont sujets aux croyances traditionnelles. Considérons par exemple la croyance générale à la brièveté relative de l'existence humaine sur cette terre.
Ce qu'on appelle en général disposition ou tempérament est censé subir les influences de l'hérédité, de l'éducation, du milieu, des circonstances, et cœtera. On dit par exemple que tel a hérité d'une bonne disposition, tel autre d'un mauvais caractère, un troisième d'un tempérament maussade ou capricieux.
Sur le plan humain, un problème représente généralement une difficulté non résolue; mais ce mot peut avoir d'autres significations. Par exemple, un problème géométrique requiert des calculs corrects et l'application de certaines règles permettant d'éviter les fautes.
Touchant l'immortalité, une grande incertitude plane sur la race humaine en général. Souvent les mortels sont anxieux de l'avenir; ils redoutent l'extinction qu'ils croient possible.
Toutes les admissions qui rendent hommage à Dieu sont belles par essence et pratiquement libératrices. Puisque la Vérité est invariable, nos admissions spirituelles qui se fondent sur la vérité scientifique, doivent être incapables de déviation.
A la page 40 du Manuel de L'Église Mère, son auteur, Mary Baker Eddy, déclare: « Dans la Science, l'Amour divin seul gouverne l'homme. » Donc l'homme réel, l'homme spirituel, n'est jamais gouverné, régi, influencé ou mû par des passions humaines telles que la colère, la haine, le ressentiment, la vengeance, la jalousie, l'envie ou la crainte.
« Vous vous rendez maître de la situation, » écrit Mrs. Eddy, « si vous comprenez que l'existence mortelle est un état d'illusion produit par soi-même, non la vérité de l'être » ( Science et Santé avec la Clef des Écritures, p.
Les paroles qui servent de titre au présent éditorial se trouvent dans l'épître aux Hébreux (7:16), et leur auteur les appliquait au Christ Jésus. Elles ont trait avant tout au Christ éternel, à l'immortelle Vérité que Jésus enseigna, démontra, et qui révélait comme seule Vie Dieu, l'Esprit, l'Entendement divin.
En examinant l'état du monde, l'observateur superficiel est enclin à déplorer les signes des temps. Peut-être même répétera-t-il ces paroles d'Ésaïe: « Le jugement s'est retiré en arrière, et la justice se tient éloignée; car la vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut entrer.
Il est deux grandes vérités qui plus peut-être que toute autre chose, servent à guider dans la bonne direction les pensées humaines. Voici la première: l'homme réel est l'image ou la ressemblance de Dieu, du parfait Entendement; la seconde, c'est que le genre humain peut prouver ou démontrer ce fait.