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« Les merveilles Chrétiennes »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1938


Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 474): « Les merveilles Chrétiennes (et merveille est la signification du mot grec rendu par miracle dans le Nouveau Testament) seront méconnues et mal interprétées par bien des hommes, jusqu'à ce que l'on atteigne au glorieux Principe de ces merveilles. »

Ne connaissant pas ce Principe, maintes personnes ont eu de la peine à saisir la vraie nature des « merveilles Chrétiennes »: elles y voyaient simplement une infraction à la loi par un pouvoir surhumain qu'elles ne comprenaient pas et croyaient du reste incompréhensible. D'autres ont été sceptiques à l'égard des miracles, car elles croyaient que rien ne peut s'accomplir contrairement à une prétendue loi matérielle. Et certaines personnes, n'arrivant pas à concilier la raison humaine avec « des miracles et des prodiges, » ont voulu les expliquer en se plaçant sur le terrain du naturalisme.

Toutefois, un incident peut paraître miraculeux à l'entendement humain, qui saisit mal les réalités spirituelles ou la loi divine, et devenir tout à fait compréhensible si l'on se place au point de vue de l'Entendement ou du Principe infini; tels actes jugés merveilleux par le sens humain sont en réalité la manifestation parfaitement légitime et naturelle de l'intelligence divine.

La multiplication des pains est peut-être une des choses les plus difficiles à comprendre pour ceux que lie la croyance à la réalité de la matière et des lois matérielles. Aux pages 89 et 90 de Science et Santé, Mrs. Eddy pose ces questions qui nous obligent à réfléchir: « S'il faut de la graine pour produire le blé, et du blé pour produire la farine, ou si un animal peut en engendrer un autre, comment donc pourrons-nous expliquer leur origine première? Comment les pains et les poissons furent-ils multipliés sur les rives de la mer de Galilée,— et cela, sas farine ni monade d'où pouvaient venir le pain ou le poisson? » Il serait absurde de croire que l'auteur pose ces questions parce qu'elle les juge insolubles. Pour le scrutateur de la Science Chrétienne, elles renferment, par voie de déduction, leur propre réponse.

La Bible nous dit (Genèse 2:4, 5): « L'Éternel Dieu fit... toutes les plantes des champs avant qu'il y en eût en la terre, et toutes les herbes des champs avant qu'elles eussent poussé. » Commentant ce passage de l'Écriture, Mrs. Eddy écrit (ibid., p. 520): « Voici la déclaration formelle que Dieu crée tout par l'Entendement, non par la matière, — que la plante croît, non grâce à la semence ou au sol, mais parce que la croissance est l'ordre éternel de l'Entendement. »

Jésus connaissait la vérité spirituelle fondamentale de la création; en outre il savait que le concept humain qui contrefait la réalité spirituelle est également d'essence mentale. Il comprenait que les ressources sont de leur nature spirituelles, infinies, inépuisables, et se composent uniquement d'idées; cette compréhension se manifesta d'une manière visible sous forme de provisions suffisantes pour les besoins du moment. Ainsi, ce qu'on a nommé un miracle n'était rien moins qu'une manifestation naturelle et bien ordonnée du fait suivant: l'Esprit, le divin Amour, peut et veut pourvoir à tous les besoins selon sa propre loi impartiale et bienfaisante. Ce n'était pas un cas où l'Esprit créait la matière — chose impossible pour la simple raison que le semblable engendre le semblable. C'était au contraire un exemple prouvant qu'avec assez de compréhension spirituelle, on peut rectifier le penser des hommes et lui faire admettre que selon la vérité divine, les ressources sont infinies, donc toujours présentes et constamment accessibles. Comme le dit notre Leader (Miscellaneous Writings, p. 307): « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et celles-ci à leur tour vous donnent les ressources quotidiennes. »

Ce dont la multitude en cette occasion avait réellement besoin, c'était d'être affranchie de cette double croyance: les ressources sont matérielles, donc limitées, et l'homme peut être là où les ressources ne sont pas. Elle sont omniprésentes, toujours accessibles, les idées de l'Entendement, y compris l'idée sur laquelle repose le concept humain de la nourriture; le Maître avait saisi ce divin fait, et sa compréhension se manifesta pour le sens humain par des vivres en suffisance; ainsi la foule put apaiser sa faim de la manière qu'on juge ordinairement la plus naturelle.

Ce miracle comportait une caractéristique importante; alors que pour le sens humain, les vivres étaient insuffisants, Jésus rendit grâces, sans doute parce qu'il comprenait l'abondance de l'Entendement divin. Voici ce que nous lisons dans Matthieu: « Il prit les sept pains et les poissons; et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. »

Quand Jésus guérissait les malades et ressuscitait les morts, il suppléait aux besoins des hommes en comprenant d'une part l'omniprésence de la Vie et de la santé, d'autre part l'irréalité de la maladie et de la mort. Il en donna la preuve lorsqu'il rétablit ceux qui paraissaient morts ou mourants. Quand il marcha sur la mer, il montra qu'une compréhension illimitée de la loi spirituelle peut annuler la prétendue loi matérielle de la gravitation et ses effets apparents. Plus tard, lorsqu'il fut entré dans la barque où étaient les disciples, « aussitôt celle-ci aborda au lieu où ils allaient. » Ainsi Jésus prouva que la croyance à la résistance matérielle et les limitations du temps et de l'espace ne pouvaient empêcher l'homme d'être instantanément là où il devait être.

Elles n'étaient donc pas miraculeuses au sens ordinaire du mot, les admirables œuvres de Jésus mentionnées dans la Bible. Elles étaient au contraire suprêmement naturelles, car elles avaient leur source dans sa compréhension démontrable de l'Entendement, du divin Principe infini dont la loi est immuable. Aussi ces œuvres ou d'autres analogues peuvent-elles être répétées par ceux qui grâce à la Science divine, acquièrent la compréhension et la spiritualité que le Maître possédait sans restriction. En conséquence, Jésus pouvait dire: « Celui qui croit en moi [celui qui comprend le Christ, la Vérité] fera aussi les œuvres que je fais. »

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