Il y a environ trois ans qu'avec des amis, j'allai à une réunion de témoignages du mercredi soir. C'était la première fois que j'entendais parler de la Science Chrétienne. Ce soir-là, les témoignages de guérison que j'entendis me parurent incompréhensibles, difficiles à croire, exagérés; je rentrai donc chez moi fermement résolue à ne plus jamais aller aux cultes de la Science Chrétienne. Tout ce que mes amis voulaient me dire à ce sujet, je le repoussai.
Une année plus tard, notre second enfant vint au monde. Bien que la naissance fût comparativement normale, au bout de deux mois environ une sérieuse maladie abdominale se déclarait, accompagnée de faiblesse et d'extrême irritabilité. A la même époque, la pénurie d'argent se fit beaucoup sentir chez nous, et nous rencontrâmes toute espèce d'obstacles. C'étaient des jours sombres et tristes.
Dans cette profonde détresse, un Dieu d'amour me conduisit de nouveau vers la Science Chrétienne; lentement, pas a pas, j'appris à connaître l'admirable vérité du divin Amour qui prend soin de nous. Pourtant, chose peut-être inconcevable, malgré la Science Chrétienne je me soumis au traitement d'un spécialiste qui voulait me guérir par la cure de repos, les bains fortifiants, le régime et divers médicaments. Trois mois plus tard, la guérison promise ne s'était pas produite, et les choses avaient empiré. D'après les opinions humaines, je devais bientôt mourir faute de sang. Par téléphone, le docteur ordonna mon transport immédiat à l'hôpital, où l'on ferait une dernière tentative pour arrêter l'hémorragie par des injections. Je m'y opposai, car la séparation d'avec mes deux enfants me paraissait une chose insupportable. La nuit précédente, dans ma grande détresse j'avais pris la Bible pour y lire avec ferveur la guérison d'une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans. Cette lecture me donna un profond sentiment de paix et l'assurance que Dieu seul pouvait être mon médecin.
Suivant le conseil d'une amie, j'eus recours à une praticienne, qui me traita et m'aida avec beaucoup d'amour. Quand elle eut entrepris son travail, je fus instantanément guérie; le lendemain matin, malgré tout le sang que j'avais perdu, je pus me lever et faire mon ménage, ce qui m'avait jusqu'alors été très pénible. Le second jour, je fis une course à bicyclette qui ne me fatigua pas du tout. Cependant sous l'influence du faux penser, les saignements reprirent quelques jours plus tard, avec la même violence. Cette fois encore, la praticienne m'aida, m'expliquant avec beaucoup d'amour et de patience la vérité de l'être. La guérison fut prompte et permanente.
De tout mon cœur je remercie Dieu qui m'a conduite vers la Science Chrétienne, où j'apprends enfin le vrai sens de la vie. Je remercie notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, à laquelle nous devons la merveilleuse doctrine de la Vérité; et la praticienne qui avec une patience inlassable, m'a aidée à connaître et à aimer Dieu.
Hambourg, Allemagne.
C'est avec reconnaissance que je confirme le témoignage de ma femme.
