Dans un premier temps, Moïse se déroba à l’exigence divine de libérer les enfants d’Israël de la servitude. Il demanda : « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ? » (Exode 3:11) Peu après, Dieu se révéla en tant que « Je suis celui qui suis ». L’image qu’avait Moïse de lui-même, celle d’un ego limité, d’un mortel incompétent, avait été défiée. Alors qu’il rechignait encore à accepter cette mission, il est évident que cette vérité lui apparut : le Je suis infini était le seul véritable Ego ou Entendement de l’homme, l’image spirituelle de Dieu.
A travers la lentille de la Science Chrétienne, on peut lire la Bible comme un récit illustrant à la fois la réalité d’un Je suis suprême, qui ne procure que le bien, et la fausse réalité de nombreux dieux, de nombreux ego limités, prédisposés à la peur, à la vulnérabilité et à la méchanceté. L’Ancien Testament fait référence à une prétendue contrefaçon du Je suis, ou ego mortel, nommée Lucifer : « Comme tu es tombé du ciel, O Lucifer, fils de l’aurore ! [...] Car tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; [...] Je serai semblable au Très-Haut. » (Esaïe 14:12-14, d’après la version King James)
S’élever au-dessus du divin Je suis prend de nombreuses formes. La tyrannie et les effusions de sang sont le résultat d’un égotisme exacerbé, comme en témoigne l’histoire humaine des dictateurs. Il est primordial de lutter sérieusement contre les différentes formes d’égotisme afin d’apporter la paix dans le monde.
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