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Vous êtes l’effet de l’Amour parfait

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2025

Paru d'abord sur notre site le 17 février 2025.


Ces derniers temps, j’ai beaucoup entendu cette phrase : « Ce n’est pas un crime de ne pas se sentir toujours bien ». J’apprécie vivement la compassion qui suscite généralement de telles paroles. Il est important que les gens sachent qu’ils n’ont pas à cacher ce qui les affecte, ni à essayer de paraître forts devant leur famille et leurs amis ou dans l’intérêt de leur carrière. Quoi qu’il arrive, ils doivent savoir qu’ils sont aimés et appréciés.

Mais qu’en est-il de la supposition implicite selon laquelle il est effectivement normal d’avoir un ou plusieurs problèmes « liés » à notre identité ? En d’autres termes, les expériences malheureuses font-elles simplement partie de ce que nous sommes ?

Lorsque j’étais enfant, je souffrais de spasmes douloureux chaque fois que je participais à des activités sportives. Lorsque je jouais dehors, je devais également m’assurer de pouvoir rentrer rapidement à l’intérieur si ce problème survenait. Mes parents et mes professeurs se sont toujours montrés prévenants et prêts à m’aider, à prendre soin de moi et à me réconforter quand j’en avais besoin.

Ma famille avait toujours considéré la Science Chrétienne comme la méthode la plus efficace pour prendre soin de notre santé et pour résoudre les problèmes ; même enfant, j’avais l’habitude de prier face aux difficultés. Il était donc tout naturel pour ma famille et moi de nous tourner vers Dieu pour résoudre également cette situation, même si à un moment donné, mes parents ont consulté un médecin. Mais celui-ci n’a pas été en mesure de diagnostiquer la maladie ni de proposer une solution pour y remédier.

Même si nous avons continué de prier et de nous attendre à la guérison, je me suis peu à peu identifié à ce problème, en l’appelant souvent « mon problème » – et ce jusqu’à ce qu’un grand changement se produise, juste avant mon entrée en sixième. Un praticien de la Science Chrétienne, qui me donnait un traitement métaphysique, m’a demandé : « Es-tu perfectionniste ? » La question était intéressante, et j’ai continué jusqu’à aujourd’hui de réfléchir à ce qu’elle implique. C’était une nouvelle façon de voir les choses, particulièrement dans la façon d’aborder un problème précis par la prière. Dans quelle mesure croyais-je qu’il m’incombait de le résoudre ? Jusqu’à quel point étais-je prêt à soumettre mes efforts humains à l’action toujours parfaite de Dieu ?

C’est dans cet état d’esprit que j’ai attendu avec impatience la nouvelle année scolaire, au cours de laquelle on allait commencer à pratiquer le football américain dans le cadre de mon cours d’éducation physique. J’avais très envie d’y participer. Au cours de l’été, je me rappelle avoir consciemment changé ma façon de penser au sujet du problème que je rencontrais avec les spasmes : j’ai pris la résolution de ne plus les appeler « mon problème ». Il ne s’agissait pas de mon problème, que je devais résoudre par des efforts personnels, en étant perfectionniste sur le plan humain ; c’était juste un problème. C’est ainsi que j’ai commencé à m’en remettre à la sollicitude et au gouvernement toujours-présents de Dieu.

Ce changement d’approche et de point de vue n’a pas tout de suite résolu le problème, mais il a ouvert une porte pour réfléchir ensuite à cette grande idée : si tout ce que j’apprenais à l’école du dimanche de la Science Chrétienne était vrai, je devais être capable de jouer au football. Le fil conducteur de tout ce que j’apprenais à l’école du dimanche était le fait que Dieu, le bien, est le créateur de l’homme, et que l’homme – chacun d’entre nous – exprime Dieu, l’Esprit, grâce à Son pouvoir, et non en déployant des efforts humains. Il était impossible que je ne sois pas spirituel. Et être spirituel revient à être entièrement harmonieux, sans aucune forme de discordance.

Il est intéressant de noter à quel point cela a retenu mon attention. J’étais allé toute ma vie à l’école du dimanche et j’aimais y être. Mais cet été-là, j’ai tout à coup réalisé que ce que j’y apprenais était vrai. Même si à ce moment-là je ne manifestais pas encore l’harmonie divine parfaite, cela ne remettait pas en question la véracité de cet enseignement ; au contraire cela devait vouloir dire que si je m’en tenais à ce que j’apprenais, ma vie s’en trouverait changée pour devenir meilleure. La Vérité divine pourrait avoir un effet très concret sur ma vie, entraînant la libération de tout problème physique.

J’ai donc demandé à mes parents, à mes professeurs et aux moniteurs d’éducation physique de me laisser participer aux séances de sport et aux récréations. (J’en avais assez de jouer sur l’ordinateur et d’effectuer du travail scolaire supplémentaire pendant que tous mes camarades s’amusaient dehors !) Les adultes ont soutenu cette décision à condition que je leur promette de ne pas essayer d’aller au-delà de mes limites, et de demander de l’aide si nécessaire. J’ai continué de prier avec mes parents, et nos prières m’ont aidé à mieux comprendre ma relation à Dieu.

Il m’a fallu faire preuve de persévérance, mais je peux dire avec gratitude que j’ai été complètement guéri et que j’ai terminé ma septième année scolaire tout à fait libéré de ce problème. La guérison s’est produite, non pas grâce à un pouvoir personnel qui me serait propre, mais en accord avec cette instruction que j’ai trouvée plus tard dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Nous devons […] agir comme possédant tout pouvoir de Celui en qui nous avons notre être. » (p. 264)

Mary Baker Eddy n’exposait pas dans ses écrits des concepts philosophiques abstraits, ni des moyens d’obtenir, à force de volonté, davantage de bien dans notre vie. En étudiant attentivement la Bible, elle a découvert que, pour dire les choses clairement, Christ Jésus ne mentait pas lorsqu’il disait : « Le royaume de Dieu est proche » (Matthieu 3:2).

Ce conseil de Science et Santé n’est donc pas un encouragement à faire semblant jusqu’à ce qu’on parvienne à une solution. Il s’agit plutôt d’une invitation à réfléchir à la manière dont chacun, en tant qu’image et ressemblance de Dieu (comme nous décrit la Bible), peut vivre – c’est-à-dire penser, parler et agir – en s’appuyant sur l’autorité du bien et en s’attendant au bien, ce qui caractérise le reflet de Dieu. Dans la Bible nous lisons : « Oui, mon âme, confie-toi en Dieu ! Car de lui vient mon espérance. » (psaume 62:6)

Au lieu d’accepter une vision des choses influencée par certaines situations que nous voyons autour de nous, nous pouvons laisser la toute-puissance divine – l’Esprit pur, l’Amour divin – nous animer et nous apprendre à reconnaître que nous avons la capacité de vivre en toute liberté. Alors nos attentes ne dépendront pas d’expériences passées, de diagnostics actuels ou de craintes face à l’avenir. Nous pouvons nous en remettre à Dieu, reconnaître Sa présence et Le servir activement, et faire en sorte que nos attentes reflètent Sa nature entièrement bonne.

Cette guérison a continué de porter ses fruits à travers une vie remplie d’activités passionnantes. Je me suis notamment beaucoup intéressé à la danse, j’ai joué quotidiennement à l’université à l’« Ultimate » [un sport collectif se pratiquant avec un disque (frisbee)], et j’ai pratiqué une activité physique régulière.

En réalité, ce n’était pas correct de ne pas être bien. Mon identité n’était pas liée à la discordance et elle n’en était pas non plus prisonnière. L’harmonie de l’unique Dieu infini et de Sa création exclut toute discordance. Donc ce n’est pas que l’harmonie divine vient « réparer » un manque d’harmonie, c’est plutôt que l’harmonie divine est tout ce qui existe réellement. C’est là un point essentiel. Dieu est la source et la substance de toute existence, donc seul le bien existe. C’est vrai pour tous, pour ceux qui croient en Dieu comme pour ceux qui ne croient pas en Lui. Le pouvoir de Dieu ne dépend pas de nous, mais de Lui seul.

Peu importe que les choses semblent plus ou moins harmonieuses, ou semblent avoir toujours été ainsi ; la Science du christianisme, enseignée et vécue par Jésus, est ici maintenant même ; elle nous apporte la douce assurance de la sollicitude toujours présente de l’Amour divin, porteuse de guérison, et la confiance dans le fait que chacun de nous est l’effet bien aimé de cet Amour parfait.

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