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Nous pouvons tous accomplir des guérisons

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2025

Paru d'abord sur notre site le 2 septembre 2024.


Tout membre de L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et tout membre d’une église filiale de L’Eglise Mère est capable d’accomplir des guérisons. En fait, chaque individu peut se guérir lui-même et guérir les autres, puisqu’en vérité, Dieu seul guérit, et que la capacité de démontrer Son pouvoir est inhérente à notre constitution spirituelle en tant qu’enfants de Dieu. Cette capacité ne demande qu’à être découverte et cultivée. L’œuvre de guérison à la fois individuelle et collective de ses membres constitue l’essence de l’Eglise du Christ, Scientiste. Que ce soit à L’Eglise Mère, dans une église filiale, une société de la Science Chrétienne ou une organisation de la Science Chrétienne à l’université, c’est grâce à leurs guérisons que les membres progressent.

Si l’on donne à la guérison son sens habituel (par exemple, l’état d’un pied meurtri ou blessé retrouvant sa fonction et son apparence normales), guérir par la prière un problème physique, quel qu’il soit, risque de s’avérer problématique. Et nous pourrions bien déchirer nos vêtements de désespoir, comme le fit le roi d’Israël lorsqu’il crut qu’il était censé guérir lui-même de la lèpre Naaman, le chef de l’armée syrienne (voir II Rois 5:1-14). Mais la guérison par la Science Chrétienne réside pour une grande part dans la façon dont on conçoit le problème : non comme un état essentiellement matériel, mais comme une fausse croyance, une perception erronée selon laquelle la création de Dieu n’est pas entièrement bonne et harmonieuse, et que la discordance est non seulement possible, mais même inévitable.

La guérison par la Science Chrétienne s’accomplit à travers la révélation d’une part de la totalité de Dieu et de Sa création qui est bonne, et d’autre part du néant de tout ce qui Lui est dissemblable ; il s’agit donc de la révélation du caractère naturel de l’harmonie dans notre vie sous tous ses aspects, y compris pour ce qui a trait à la santé.

Sous le titre « La maladie est irréelle », Mary Baker Eddy écrit ceci : « L’irréalité du péché, de la maladie et de la mort repose sur cette vérité exclusive : pour être éternel, il faut que l’être soit harmonieux. Toute maladie doit être guérie sur cette base et ne peut l’être autrement. Tous les vrais scientistes chrétiens revendiquent avec courage et loyauté le Principe de cette sublime vérité de la guérison-Entendement. » (Non et Oui, p. 4)

Dans la mesure où nous comprenons le fait spirituel de l’unicité, de la totalité et de l’harmonie de Dieu, et plus particulièrement dans la mesure où nos pensées et nos actes quotidiens obéissent à la loi de l’harmonie, nous contribuons à faire en sorte que l’harmonie remplace la discordance dans notre vie et dans le monde en général.

Puisqu’il n’y a en réalité qu’un seul Etre tout harmonieux, il s’ensuit que notre véritable identité est forcément l’expression même de l’harmonie. En effet, chacun exprime de manière unique les qualités dérivées de Dieu.

Mary Baker Eddy écrit : « Les préparations de Dieu pour les malades sont des potions composées de Ses propres qualités. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 268) Des qualités de pensée telles que la spiritualité, la clarté, l’entrain, l’esprit de paix et la joie ont un effet marqué sur notre propre santé et sur la santé des autres lorsque nous pensons à eux, et tout particulièrement lorsque nous prions pour eux.

Mais comment, en pratique, passer de la compréhension du fait que chacun est l’expression de Dieu et reflète toutes Ses qualités, à l’obéissance au commandement de Jésus d’accomplir des guérisons ?

L’ensemble du système d’enseignement de la Science Chrétienne existe précisément dans ce but, pour nous aider à cultiver les qualités qui sont naturellement les nôtres puisque nous sommes véritablement les enfants purs et parfaits de Dieu. Les outils éducatifs qu’elle met à notre disposition comprennent l’étude régulière de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy (avec également les Leçons bibliques hebdomadaires dont on trouve les références dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne), la fréquentation de l’école du dimanche en tant qu’élève ou moniteur, diverses fonctions offertes aux membres de L’Eglise Mère ou des églises filiales, le Cours Primaire (un enseignement de deux semaines basé sur le chapitre « Récapitulation » dans Science et Santé), et la participation à une association d’élèves d’un professeur de Science Chrétienne.

L’exercice de la médecine moderne semble avoir une influence négative sur la pratique de la Science Chrétienne, en donnant notamment l’impression que la maladie correspond à un état relativement figé de la matière (même temporairement) et non à un schéma de pensées fluctuantes suggérées par l’entendement mortel ou prétendue mentalité séparée de Dieu. Ce prétendu entendement renferme tout ce qui est discordant, irréel, c’est-à-dire ce qui n’est pas créé par Dieu, mais semble souvent bien réel à la conscience humaine, jusqu’à ce que son irréalité soit reconnue. Si nous considérons la maladie comme une réalité, nous n’avons d’autre choix que de la traiter par un moyen matériel. Aussi impressionnante qu’elle puisse paraître, la maladie ne peut être traitée qu’en tant que néant, même si ce concept semble parfois très radical à celui ou celle qui étudie la Science Chrétienne depuis peu, ou même depuis longtemps.

Bien qu’il ne soit pas toujours facile de percevoir le néant de la maladie et de la discordance, à mesure que nous chérissons, et surtout que nous comprenons, l’infinitude de Dieu, la totalité de l’Esprit et de l’Amour divins, nous demeurons de plus en plus éveillés à la seule réalité de l’harmonie et nous sommes capables de la mettre en lumière dans notre vie, y compris dans notre œuvre de guérison. Peu à peu, nous apprenons que, parce que Dieu est tout harmonieux, nous n’avons pas à avoir peur, et nous sommes alors mieux à même d’aider les autres à surmonter la crainte ainsi que la maladie.

Il y a bien des années, lorsque j’étais étudiant à l'université, j’ai décidé de faire de mon mieux pour maintenir ma pensée à un niveau spirituel capable de guérir, en étant aussi réceptif à Dieu que cela m’était possible. Je n’y suis pas toujours parvenu, mais mon désir et mon engagement étaient importants à l’époque, et ils le sont toujours aujourd’hui. Des personnes ont alors commencé à me contacter pour me demander une aide par la prière. Au début, ces demandes n’étaient pas nombreuses, mais elles n’ont pas cessé depuis des décennies. J’ai du mal à imaginer ma vie sans ce défi quotidien qui m’apporte la satisfaction de pouvoir aider les autres par la prière, ce que fait un praticien de la Science Chrétienne.

C’est un honneur, un privilège et une joie lorsqu’une personne vous demande de prier pour elle. Dans un moment de besoin, elle se sent guidée par Dieu pour vous contacter. Il arrive que des patients vous fassent part en toute confiance d’expériences précieuses ou difficiles qu’ils n’ont jamais racontées à personne.

Guérir les autres par la prière, c’est célébrer la perfection de Dieu telle qu’elle s’exprime à travers Sa création, et c’est une célébration à laquelle nous sommes tous conviés.

Lyle Young
Invité de la rédaction

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