Face à une activité exigeante que l’on a choisie, l’effort à fournir ne semble pas forcément insurmontable. Par exemple, il y a peu, alors que je remontais à ski la pente d’une montagne enneigée, je me suis rendu compte à quel point cette montée me semblait interminable. A chaque virage, c’était une nouvelle pente raide à affronter. Et pourtant, cette ascension difficile n’était rien moins qu’agréable car c’était une belle journée, j’étais en bonne compagnie et la forêt apportait la quiétude.
Il est difficile de soutenir sans cesse un tel effort face à une tâche ou à une activité peu passionnante, ou pour un projet que nous craignons de ne pas pouvoir mener à bien.
Alors que la guerre dans l’est de l’Europe s’éternise, et que des conflits et une instabilité générale se propagent ailleurs, prier pour la fin harmonieuse des hostilités exige la même persévérance dans l’effort. Les conflits incessants, dans notre vie ou dans le monde, nous invitent à prier sans relâche ; en effet, il ne s’agit pas de prier quelques fois seulement et puis, si nous ne voyons aucun changement, de reprendre le cours normal de notre vie en oubliant de nous préoccuper des besoins plus importants du monde. Cette prière qui enseigne : « Si l’on me hait, rends mon amour plus grand » (Mary Baker Eddy, Ecrits Divers 1883–1896, p. 389), permet de croître en grâce et d’acquérir une conception nouvelle, plus large de Dieu, ainsi que de nos semblables et de nous-mêmes en tant qu’enfants de Dieu, sous la protection et le gouvernement constants de la Vérité et de l’Amour divins.
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