Un ami proche est récemment venu nous rendre visite, à mon mari et à moi, et il est resté avec nous pendant plusieurs jours. Il s’est excusé d’être encore un peu enrhumé, mais il a ajouté qu’il n’était pas contagieux. Les symptômes étaient parfois audibles et évidents, alors je suis restée mentalement alerte, déclarant silencieusement que tout allait bien. J’ai affirmé que Dieu, le bien, avait le contrôle et que la maladie ne pouvait pas envahir l’atmosphère de l’Amour divin – la seule atmosphère qui existe. Je n’ai pas été impressionnée par les apparences – l’évidence physique qui suggérait qu’un rhume pouvait avoir du pouvoir sur n’importe qui.
Cela a été pour tous un séjour agréable et actif. Lorsque notre invité est parti le samedi matin, il se sentait beaucoup mieux.
Le dimanche matin, alors que mon mari et moi allions à l’église, je lui ai dit que je ne me sentais pas très bien et que j’aurais peut-être besoin de faire une sieste dans l’après-midi, même si je ne suis pas du genre à faire la sieste. Au début, j’ai trouvé des excuses pour ce que je ressentais, me disant que j’étais simplement fatiguée, mais ensuite j’ai compris ce qu’était cette suggestion et j’ai affirmé qu’il n’existe aucune excuse valable pour l’erreur – les croyances erronées concernant un manque de santé et d’intégrité – quelle qu’elle soit, non, aucune excuse ! Comment pouvait-il être possible de se sentir fatiguée dans l’atmosphère d’amour de Dieu et de l’église ?
Alors que j’étais assise tranquillement dans l’église avant le service, j’ai commencé à ressentir les symptômes d’un rhume. Rapidement, j’ai rejeté la suggestion selon laquelle je pouvais être malade, la considérant comme totalement impuissante, et j’ai affirmé que l’erreur n’avait absolument aucune place dans ma vie. Alors que je priais, j’ai réalisé que j’étais inquiète parce que je devais faire un voyage qui était prévu dans quelques jours. Il avait pour objet une réunion très importante qui allait durer tout le week-end.
Des pensées commençant par « Et si » ou « Oh, non ! » venaient à moi, mais à chaque fois que je prenais conscience que j’étais en train d’envisager de tomber malade, je chassais ces pensées en disant « Retire-toi, Satan ! » (Matthieu 4:10) C’est ce que Christ Jésus a dit lorsqu’il a été tenté par des mensonges relatifs à son caractère et à sa nature. Je priais avec ferveur et je pouvais sentir que les symptômes du rhume commençaient à s’estomper.
Le service a débuté et j’étais très reconnaissante d’entendre la Parole de Dieu. Chaque jour de la semaine, j’avais étudié la Leçon biblique de la semaine dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et je m’étais concentrée sur le concept de salut qu’on retrouvait dans les citations de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Je m’étais également concentrée sur les passages qui faisaient référence au fait d’être ferme et de prendre position, et j’avais maintenant l’impression que ces passages me parlaient directement. Je savais que je devais prendre fermement position vis-à-vis de ce qui constitue la véritable santé donnée par Dieu, non seulement pour moi-même mais aussi pour la congrégation. Et cette vérité pouvait également bénir mon ami et toute la localité.
Pendant le service, un énoncé de Science et Santé concernant Dieu m’a frappée : « Son travail est fait, et nous n’avons qu’à nous servir de la règle de Dieu pour recevoir Sa bénédiction qui nous met à même de travailler à notre propre salut. » (p. 3)
Il était très clair pour moi que la règle de Dieu était déjà établie, et que mon travail consistait à me prévaloir du fait qu’elle est déjà en vigueur, qu’elle me gouverne et gouverne tout le monde. Je n’avais pas à découvrir la règle pour moi-même ou à travailler très dur pour trouver autant d’idées spirituelles utiles que possible pour être en bonne santé ; je devais simplement reconnaître la règle suprême de Dieu. Le fait de travailler à mon propre salut impliquait que j’étais capable de démontrer cette règle ici-même et sur-le-champ. J’ai adoré cette idée ; j’étais remplie de gratitude et de joie, car ce message de guérison m’est venu très clairement.
Alors que nous rentrions en voiture à la maison, j’ai réalisé que j’allais parfaitement bien. Non seulement je n’avais plus aucun symptôme, mais je ne me sentais pas non plus fatiguée le moins du monde. J’étais pleine d’énergie et de bonheur et j’ai passé le reste de la journée totalement libre.
Je me réjouis que les services d’église de la Science Chrétienne soient des services de guérison.
Barbara Horton
St. Augustine, Floride, Etats-Unis