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Tirer le meilleur parti de nos Leçons bibliques

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2025

Paru d'abord sur notre site le 6 janvier 2025.


Dans le monde entier, les scientistes chrétiens reçoivent d’avance le sermon du service du dimanche de l’église, toute une semaine à l’avance en fait ! Pourquoi ? A ma connaissance, cette disposition est unique en son genre parmi les différentes organisations religieuses. Pourquoi Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, a-t-elle prévu qu’il en soit ainsi ? Pourquoi ne pas écouter ce sermon pour la première fois le dimanche ? Ou pourquoi ne pas avoir une Leçon biblique suivie d’un sermon le dimanche sur le même thème avec de nouveaux passages ?

Une étude du Manuel de L’Eglise Mère peut nous aider à en comprendre la raison. Ce Manuel précise que la Leçon biblique hebdomadaire, publiée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, constitue le sermon qui doit être lu lors des services du dimanche dans toutes les églises du Christ, Scientiste, dans le monde entier (voir p. 58). Le Manuel indique également ceci : « Les lecteurs de L’Eglise Mère et de toutes ses églises filiales doivent consacrer une part suffisante de leur temps à la préparation de la lecture de la leçon du dimanche – leçon dont dépend dans une grande mesure la prospérité de la Science Chrétienne. » (voir p. 31)

Naturellement, cela peut s’appliquer tant aux lecteurs dans les églises, qu’à tous ceux qui lisent la Leçon-Sermon. En d’autres termes, nous sommes nous aussi directement concernés !

Au cours des six jours précédant le dimanche, on peut avoir à cœur d’étudier, de prier, de comprendre et de mettre en pratique les vérités énoncées dans la Leçon biblique. Cela crée une atmosphère propice à l’inspiration le dimanche suivant à l’église, pour nous et au profit de toute l’assistance. Tout comme Josué et sa troupe, sous la direction de Dieu, firent le tour de la ville de Jéricho pendant six jours avant de crier ensemble le septième jour pour faire tomber la muraille de la ville (voir Josué 6:1-20), de même les six jours consacrés à la préparation de notre pensée peuvent éliminer toute résistance à la Vérité et à l’Amour dont l’action guérit et corrige ce qui demande à l’être pendant le service du dimanche.

L’intitulé de la disposition statutaire ci-dessus mentionnée « Obligations morales » attire notre attention sur le fait que cette préparation exige sérieux et assiduité. Ayant appliqué les vérités contenues dans la Leçon-Sermon, nous venons au service du dimanche portés par des idées qui nous ont guéris ou permis d’attendre avec confiance une guérison. Cet espoir est fondamental pour être guéri lors du service du dimanche. Lorsque les membres de l’assistance viennent à l’église après avoir lu pendant la semaine la Leçon-Sermon, c’est pour eux l’occasion de conforter les idées, les vérités et les démonstrations acquises lors de leur étude et de faire de nouvelles découvertes.

La pensée collective de l’assistance est unifiée lorsqu’elle écoute et suit une déclaration de la Vérité divine après l’autre. La conscience humaine peut ainsi s’élever et se remplir de vérités qui, à leur tour, ne peuvent qu’être rendues apparentes dans la guérison. Ainsi, le service religieux réalise cette promesse de l’Evangile : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8:32) La vérité fait fondre la discordance sous toutes ses formes, comme le soleil fait fondre la glace. La force de cette unité me rappelle ces propos de notre Leader lors du Cours Primaire qu’elle a donné en mars 1889 : « Quant à nous, réunis dans cette salle, nous sommes assez nombreux pour convertir le monde si nous avons un seul Entendement, car alors le monde entier sentira l’influence de cet Entendement, comme lorsque la terre était informe, que l’Entendement parla et que la forme apparut. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 279)

Une autre disposition statutaire du Manuel de L’Eglise Mère stipule ceci : « Les prières dans les églises de la Science Chrétienne seront offertes pour l’assistance collectivement et exclusivement » (p. 42). Quel privilège ! Quelle mission sacrée que celle qui consiste à servir l’assistance à travers une prière humble et fervente. Cette disposition est incluse à la rubrique « Discipline ». Faute de vigilance pendant les services, les pensées ont tôt fait de vagabonder. L’obéissance, née de l’amour, nous incite à écouter, avec attention et concentration, les passages qui sont lus et la révélation de leur signification communiquée par Dieu. Cette révélation est le message particulier et enrichissant que l’Amour adresse à tous les cœurs affamés dans l’assistance.

Lorsque nous mettons de côté nos besoins et désirs personnels pour mieux servir les autres, nos prières nourrissent l’atmosphère de l’Amour qui ne peut manquer d’apporter aide et réconfort à chaque personne présente, qu’elle soit nouvelle venue ou fidèle de longue date. N’est-ce pas la présence du Consolateur qui soulage les voyageurs fatigués ? Mary Baker Eddy dit de L’Eglise du Christ, Scientiste, qu’elle a peut-être la plus grande « influence parmi toutes les autres églises de notre pays » (voir « Words of Counsel » [Conseils], Christian Science Sentinel, 22 août 1914). Une assistance préparée et disciplinée conformément à ce que prévoit le Manuel correspond certainement à cette description.

Esaïe l’exprime en ces termes : « Ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. » (Esaïe 56:7) Je ne voudrais être nulle part ailleurs dans le monde que dans cette maison de prière, soutenant calmement et activement la capacité des fidèles, y compris moi-même, à ressentir la sollicitude de l’Amour environnant.

Il ne faut pas s’étonner lorsque cette prière désintéressée est source de bienfaits et apporte la guérison. J’ai souvent eu de nouvelles idées ou une guérison pendant le service du dimanche. A une époque, j’ai commencé à souffrir de douleurs invalidantes dans les deux hanches. La leçon de cette semaine-là comprenait le passage suivant : « … propositions fondamentales de la métaphysique divine […].

1.      Dieu est Tout-en-tout.

2.     Dieu est le bien. Le bien est l’Entendement.

3.     Dieu, l’Esprit, étant tout, rien n’est matière.

4.     La Vie, Dieu, le bien omnipotent, nient la mort, le mal, le péché, la maladie. – La maladie, le péché, le mal, la mort, nient le bien, le Dieu omnipotent, la Vie. »

Puis Mary Baker Eddy pose cette question : « Des deux négations de la quatrième proposition, quelle est la vraie ? Elles ne sont pas et ne peuvent pas être vraies toutes les deux. » (Science et Santé, p. 113)

En écoutant ce passage lors du service du dimanche, je l’ai compris de manière différente qu’au cours de ma semaine d’étude. En acceptant la logique des trois premières propositions, j’ai vu très clairement que la deuxième négation de la quatrième proposition ne pouvait pas être vraie. Il serait impossible de nier Dieu, le Tout-en-tout ! Après tout, en tant qu’émanation même de l’Entendement, enfants choyés et bien-aimés de Dieu, gouvernés par la loi du bien, nous ne saurions être induits en erreur et nier l’amour et la sollicitude de Dieu à notre égard. De même, la fausse croyance à la douleur ne peut inciter personne à nier Dieu, le bien omnipotent. La matière n’a pas le pouvoir de nier Dieu car elle n’est rien.

A ce moment-là, j’ai perçu cette pure vérité de la totalité du bien et j’ai été guérie. La douleur dans mes hanches a disparu. Le week-end suivant, j’ai fait une randonnée de 20 km le long de l’océan.

Je suis très heureuse quand je repense à cette guérison et que je me rends compte que, tandis que je priais pour l’assistance, j’étais enveloppée par la prière collective de toutes les personnes présentes. Cette prière a eu sur moi un effet porteur de guérison.

Mary Baker Eddy écrit : « S’il est une chose dont je suis sûre, c’est que chacune des règles et statuts de ce Manuel accroîtra la spiritualité de celui qui lui obéit, fortifiera son aptitude à guérir les malades, à consoler ceux qui pleurent et à réveiller les pécheurs. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 230)

Soyons reconnaissants à notre Leader de nous avoir donné, grâce au Manuel, le moyen de tirer le meilleur parti des Leçons-Sermons dont les bienfaits et les effets curatifs se font sentir en nous, dans notre famille, notre ville, nos services et dans le monde entier. Après avoir étudié la leçon pendant la semaine, nous venons au service chaque dimanche, avec humilité et obéissance, prêts à remplir notre mission unique, à savoir pratiquer la guérison chrétienne. La Leçon-Sermon, avec les preuves de son efficacité et de son utilité qui l’accompagnent, est un roc solide dont dépend, de manière certaine, la prospérité de la Science Chrétienne.

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