Je suis incroyablement reconnaissante pour la façon dont la participation désintéressée dont nous faisons preuve au sein de l’église nous bénit et nous apporte la guérison. J’en ai fait l’expérience de manière très claire l’année dernière.
Un vendredi après-midi, alors que je travaillais depuis la maison, j’ai ressenti une douleur au côté gauche pendant que j’étais assise à mon bureau et que je travaillais sur mon ordinateur portable. C’était un peu gênant, mais je l’ai ignorée et j’ai continué de travailler.
Plus tard dans la soirée, cependant, la douleur a augmenté et j’ai eu du mal à me lever du canapé et à me déplacer. J’ai prié brièvement à ce sujet avant de me coucher, reconnaissant qu’il s’agissait là d’une suggestion mentale qui m’était imposée, plutôt que d’une réalité physique, et qu’il fallait la traiter comme telle – dans ma pensée. Cette nuit-là, j’ai bien dormi.
Le lendemain matin, j’ai continué de prier et je me suis sentie suffisamment libre pour vaquer à mes occupations quotidiennes, y compris jouer au tennis. Mais cette nuit-là, je me suis réveillée au milieu de la nuit avec une douleur intense ; je n’arrivais pas à trouver une position confortable pour dormir.
Alors que j’étais allongée dans mon lit, remplie de peur, j’ai réalisé que je devais prendre fermement position mentalement en faveur de la vérité. J’ai insisté avec véhémence sur ce que je savais être vrai à propos de Dieu et de Sa création – dont je fais partie – et sur le fait que j’étais à l’abri de la douleur et la maladie en tant qu’enfant de Dieu. J’ai prié en récitant la Prière du Seigneur à haute voix plusieurs fois, en réfléchissant à la signification de chaque ligne, et j’ai également laissé ma pensée se remplir des nombreuses déclarations de vérité contenues dans « l’exposé scientifique de l’être », que l’on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy (p. 468) et que je connaissais par cœur. Je me suis finalement endormie et j’ai dormi profondément pendant le reste de la nuit.
Le lendemain matin était un dimanche, et je devais être monitrice remplaçante à l’école du dimanche pour l’une des classes des plus jeunes, dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. Mais en me réveillant, j’ai eu du mal à sortir du lit et à me déplacer. Je me suis lentement dirigée vers la table de la cuisine. J’ai essayé de prier, mais mes pensées semblaient fuser dans tous les sens. Puis, j’ai jeté un coup d’œil vers la table et j’ai vu le plan du cours et les feuilles d’activités que j’avais préparés pour ma classe d’école du dimanche.
J’avais prévu de passer en revue avec les élèves les sept noms qui sont utilisés ou sous-entendus dans la Bible pour désigner Dieu, et que nous étudions en Science Chrétienne : Principe, Entendement, Ame, Esprit, Vie, Vérité et Amour. Ma classe était composée d’enfants de quatre et cinq ans, et j’avais écrit et découpé des énoncés simples décrivant ces synonymes, et la manière dont chacun de nous exprime la nature de Dieu. Chaque enfant pourrait ensuite les coller sur une page qui lui était consacrée. Par exemple : « Dieu est Amour, donc j’aime tout le monde autour de moi » ; « Dieu est Ame, donc je suis créatif, gentil et gracieux » ; ou « Dieu est Vérité, donc je dis toujours la vérité ».
Alors que j’étais assise à la table de la cuisine, j’ai décidé d’approfondir un peu plus les sept synonymes, qui sont fondamentaux pour la compréhension et la pratique de la Science Chrétienne. J’ai réfléchi à chacun d’eux, en écrivant quelques phrases sur la façon dont ils s’appliquaient à moi. J’ai écrit, par exemple : « Dieu est Esprit, donc je suis spirituelle et j’exprime la force spirituelle. Je suis équilibrée et pleinement consciente de l’Esprit. Je vis, je bouge et j’ai mon être dans l’Esprit, pas dans la matière. Dieu est la Vie, donc je suis l’expression de l’activité joyeuse et bonne. L’expression de Dieu est intacte et ne peut être entravée par la douleur ou un dysfonctionnement quelconque. Dieu est la seule Vie, dans laquelle il n’y a ni douleur ni maladie. Dieu est Entendement, donc j’exprime l’intelligence et la réceptivité aux idées de Dieu. Je peux entendre la voix de Dieu partout où je vais. Il communique clairement et précisément avec chacun de Ses enfants. » J’ai continué ainsi, en réfléchissant attentivement à chaque synonyme et à la manière dont il s’exprime dans ma vie.
Quand j’ai eu terminé, je n’étais toujours pas sûre de pouvoir dispenser mon enseignement à ma classe d’école du dimanche, mais je me suis préparée à y aller. Alors que je me dirigeais vers l’église ce matin-là, la douleur a disparu. La classe d’école du dimanche était amusante et les enfants ont adoré l’activité. J’ai pu m’asseoir à la table à hauteur d’enfant, m’agenouiller facilement et me pencher pour les aider. La difficulté avait disparu.
Merci, Père-Mère Dieu !
Anna Reighart
Boston, Massachusetts, Etats-Unis