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Prouver hardiment la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2021

Paru d'abord sur notre site le 20 août 2020.


Les premiers disciples de Jésus, juste après sa résurrection, ont vécu dans une période unique qui a rendu particulièrement précieux leur exemple et leur contribution au bien-être de l’humanité. Leurs vies, qui ont témoigné du pouvoir de guérison du Christ, la Vérité, ont établi une norme pour le christianisme à travers toute l’histoire. Mais chacun de nous vit également dans une période et un lieu uniques, et dispose de la même opportunité de bénir l’humanité. Pour ce faire, nous devons avoir la même hardiesse spirituelle que les premiers disciples.

Si nous nous percevons comme étant seuls, et comme devant faire preuve de courage pour ramper le long d’une branche fragile, alors il se peut que soyons amenés à nous demander si nous serons capables d’y parvenir, et si cela en vaut la peine. Cependant, voir que notre progression n’est pas quelque chose de fragile lorsque nous suivons Jésus, même si nos progrès paraissent modestes, mais qu’elle fait partie du plan de Dieu pour apporter le salut à toute l’humanité, nous aide à ressentir le soutien divin, et nous donne confiance.

Confiance pour quoi faire ? Pour prouver ce que la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, nous dit : que Dieu, l’Amour divin, est suprêmement bon et infini. Pour démontrer que tout ce que Dieu a créé existe en tant qu’expression de ce Dieu entièrement bon. Pour prouver que l’omniprésence du bien constitue une loi d’harmonie qui peut être comprise et appliquée pour résoudre les problèmes et apporter la guérison dans la vie des hommes et dans leur corps. Et que telle est la volonté de l’Amour divin.

Ces vérités fondamentales constituent un solide fondement, un roc qui nous soutient et nous encourage alors que nous les démontrons dans nos vies. Le but n’est donc pas d’exprimer de la hardiesse uniquement pour paraître hardis, mais de démontrer le gouvernement suprême de Dieu. Et souvent cela demande du courage, un courage que la grâce de Dieu nous confère. 

La Science Chrétienne enseigne que nous avons toutes les raisons d’être confiants, et même joyeux, lorsque nous faisons face à un défi. En utilisant le terme erreur pour qualifier ce qui s’oppose à l’Amour divin et à l’harmonie, Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé : « La confiance qu’inspire la Science repose sur le fait que la Vérité est réelle et l’erreur irréelle. L’erreur est une lâche devant la Vérité. » (p. 368)

La Science Chrétienne enseigne également que la matière, qui s’oppose à Dieu, l’Esprit infini, et à la réalité spirituelle, n’a aucune substance réelle, mais semble seulement exister dans une mentalité matérielle que la Bible appelle « l’affection de la chair » (voir Romains 8:6, 7). C’est un sens erroné d’intelligence qui n’a en lui-même aucune substance puisqu’il n’a pas été créé par Dieu. Lorsque nous croissons spirituellement, cette mentalité matérielle commence à être reconnue comme étant irréelle et à disparaître de notre conscience et de notre vie. En effet, peu importe si l’erreur apparaît de façon agressive, car cette apparence doit finalement disparaître, sachant qu’elle n’a pas de Principe divin pour la soutenir. Cela étant dit, prouver dans notre vie quotidienne cette grande vérité de la suprématie de l’Esprit exige souvent un engagement et une persévérance indéfectibles. Mais cela en vaut la peine à cause des bénédictions spirituelles qui en résultent pour les autres – et en fait pour toute l’humanité – ainsi que pour nous-mêmes.

Dieu, le Principe infini, n’a pas besoin de courage au sens habituel du terme, car le Gouverneur Suprême ne connaît aucun adversaire. Aucune nuit n’interrompt le jour tout-harmonieux de Dieu. Et Dieu est la source de notre conscience, de notre pensée et de notre action véritables. Ayant notre source en Dieu, nous brillons comme Ses enfants – ou expressions – spirituels, et la force, l’audace, le courage moral et la conviction sont inclus dans notre être spirituel. Réaliser cela nous permet d’avancer avec une humble confiance, quelle que soit notre situation dans la vie.

La hardiesse et la force sont des qualités spirituelles de la pensée. Elles sont les opposés de la bravade et des hauts-faits. Plus qu’un effort ponctuel, c’est une détermination profonde de vivre constamment avec la réalité spirituelle de l’amour et de la bonté infinis de Dieu qui incarne la hardiesse. Cela signifie avoir un modèle mental de Dieu en tant qu’Esprit infini et de chaque personne en tant qu’expression de cet Esprit.

Dans un monde qui semble parfois rempli d’images matérielles agressives, il peut être nécessaire de faire preuve d’une hardiesse et d’une détermination impulsées par Dieu afin de choisir un chemin mental différent, de rejeter les suggestions matérielles et de s’attacher aux pensées spirituelles et pures de l’Amour divin. Par exemple, obéir tranquillement aux Dix Commandements au lieu d’agir publiquement de façon visible est en fait la chose la plus hardie et la plus courageuse qui soit. Motivée par l’amour pur de bien faire, cette obéissance ne sera peut-être jamais reconnue publiquement, mais elle contribuera de façon désintéressée à apporter de l’harmonie au monde.

Nous avons toutes les raisons d’être confiants, et même joyeux, lorsque nous faisons face à un défi.

J’avais une amie qui exprimait beaucoup de hardiesse et de confiance. Lorsqu’elle avait quinze ans, elle a vu mourir son père sous ses yeux dans un accident de voiture. Bien sûr, elle avait été choquée, ainsi que ses quatre frères et sœurs et sa mère. Mais comment ma jeune amie a-t-elle réagi ? Est-ce que cela l’a fait douter, et se détourner de Dieu ? Non. Elle a trouvé en elle une hardiesse et une force altruistes. Elle est devenue un soutien formidable pour sa mère, l’aidant immédiatement de bien des façons, et au cours des décennies qui ont suivi elle est devenue d’une certaine manière un parent pour ses autres frères et sœurs, plus jeunes et plus âgés. Une partie essentielle de sa force venait de sa compréhension que Dieu est son Père véritable et éternel, dont ni elle ni personne ne pourrait jamais être séparé.

La hardiesse est l’intrépidité dépouillée de toute volonté humaine ; et une telle intrépidité vient de la conviction de la suprématie du bien – la façon dont Néhémie était persuadé que rien ne pourrait empêcher la reconstruction de la muraille de Jérusalem (voir Néhémie, chapitres 2 à 6). La façon dont David comprenait parfaitement que le géant Philistin, Goliath, n’était pas à la hauteur de la toute-puissance de Dieu (voir I Samuel, chapitre 17). Ou la façon dont Paul a parlé avec confiance au roi Agrippa, un souverain local nommé par l’empereur romain, en raison de sa confiance dans le Tout-puissant (voir Actes des apôtres, chapitre 26). Toutes ces personnes étaient conscientes de l’autorité divine, et elles s’appuyaient sur cette autorité sur laquelle reposait leur prise de position en faveur de la suprématie de Dieu.

L’expérience et la conviction ont façonné la hardiesse dont les disciples de Jésus ont fait preuve dans le Nouveau Testament. Dans la première épitre de Jean, cette conviction est exprimée ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, – et la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons ». (1:1-3)

D’où venait cette conviction ? Des victoires que Jésus avait partagées avec eux – par exemple, ils l’ont vu ressusciter Lazare de la mort (voir Jean 11). Parfois, les disciples ont acquis leur conviction de leurs efforts infructueux pour faire le bien (par exemple, Pierre coupant l’oreille du serviteur du grand prêtre, dans Luc 22:4-51) et de leur volonté d’essayer à nouveau (par exemple, Pierre se réengageant à aimer et à suivre Jésus lors du repas du matin sur la mer de Galilée, dans Jean 21).

Comme les disciples, nous avons nos combats à mener, et les obstacles peuvent sembler insurmontables. Il se peut que nous ayons prié au sujet d’un problème physique et que nous n’ayons constaté aucun progrès, ou que nous ayons lutté pendant un certain temps pour surmonter un défaut de caractère. Mais les disciples ont persisté et leur conviction a grandi. Nous pouvons persévérer nous aussi, et nous pouvons triompher. Après tout, c’est conforme à la nature que Dieu nous a conférée d’avoir la domination sur l’erreur, et de la vaincre. Pourquoi ne pas prouver cela hardiment dès aujourd’hui ?

Quels que soient les défis qui nous attendent, nous pouvons les relever par la présence et la grâce de Dieu, et ainsi bénir toute l’humanité, comme l’ont fait les premiers disciples. La Bible promet : « C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » (Philippiens 2:13)

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