Un jour, je me suis surprise à ruminer au sujet de la situation mondiale ; j’avais l’impression d’être écrasée sous les bombardements incessants d’une actualité décourageante. Comme j’en ai l’habitude, je me suis tournée vers Dieu par la prière. Cette question m’est alors venue à l’esprit : Est-ce que je crois que, pour être détruit, le mal a d’abord besoin d’un bruit terrible, d’une explosion, déclenchant des ouragans, des incendies, des émeutes, des meurtres, des injustices, de la corruption, des maladies contagieuses, des pertes financières, etc. ? Ce à quoi j’ai aussitôt répondu : Absolument pas !
La vérité spirituelle contenue dans un passage particulier qu’a écrit Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, m’a apporté cette assurance : « Les éléments accumulés de l’entendement mortel n’ont pas besoin d’une terrible explosion pour être libérés. Il n’est pas nécessaire de donner temporairement libre cours à l’envie, à la rivalité et à la haine pour qu’elles soient détruites par la souffrance ; elles devraient être étouffées par manque d’air et de liberté. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 356)
Je savais que cela était vrai parce que, comme l’a enseigné Christ Jésus, « le royaume de Dieu est proche » (Marc 1:15) ; il ne comprend que le bien, ce qui exclut tout mal sous quelque forme que ce soit, auquel il ne peut donner vie. J’en ai eu la preuve encourageante, à la même époque, grâce à une guérison qui m’a permis de reconnaître que le royaume de Dieu est venu et qu’il est à la portée de chacun d’entre nous, dans le monde entier.
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