En tant qu’abonnée reconnaissante aux périodiques de la Science Chrétienne, je prends enfin le temps d’envoyer ce témoignage. Il y a un peu plus de deux ans, je suis sortie de la maison par la porte arrière et j’ai été attaquée par deux chiens du quartier qui s’étaient faufilés à travers une clôture en mauvais état. Ils m’ont agressée en me mordant au pied et à la main.
J’ai réussi à m’échapper et immédiatement j’ai affirmé que tous les animaux sont créés par Dieu et qu’ils sont gouvernés par Lui. Puis j’ai décidé d’aller jusqu’au centre social du quartier, qui était tout proche, et où je savais que je pourrais immédiatement faire panser mes blessures car il disposait d’un service d’urgence. Un voisin, tout comme le « bon samaritain », s’est assuré que j’étais en sécurité.
Tout en marchant, j’affirmais que Dieu me donnait la force, et j’ai joint sur mon téléphone portable une praticienne de la Science Chrétienne. Elle m’a rappelé que j’étais guidée par Dieu et par le Christ, le « bon berger ». (Jean 10:11) Elle a également évoqué ce passage du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l’harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructibles. » (p. 514) Ces vérités spirituelles m’ont rapidement calmée.
A la clinique, tout le monde a été vraiment soulagé de voir que je restais calme et que j’étais sans crainte. J’ai signé une décharge qui m’a permis de ne recevoir que des soins non-médicaux (c’est-à-dire nettoyer et bander les plaies).
A ce stade, j’ai décidé de rester au centre social pour le déjeuner. En utilisant le haut-parleur de mon téléphone, j’ai fait écouter le Daily Lift de la Science Chrétienne aux personnes qui se trouvaient là. Je me souviens que dans ce court message d’inspiration on parlait de la définition du mot « arche » dans Science et Santé (voir p. 581). Le mot qui m’a le plus marquée dans cette définition est « sécurité ». La musique du cantique 304 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne passait en fond sonore de ce Daily Lift. Ce cantique commence ainsi : « Montre-moi comment, Berger, te suivre aujourd’hui. »
Ceux qui m’ont gentiment apporté à déjeuner ont demandé ce qui s’était passé. Avec l’assurance que Dieu prenait soin de moi, j’ai contribué à apaiser leurs inquiétudes.
Ce matin-là, j’avais lu ce passage pertinent de la Leçon biblique qui se trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité. » (Jean 14:16, 17). J’avais également prié avec le poème de Mary Baker Eddy « Christ, Mon Refuge » et fredonné la mélodie d’un des arrangements musicaux de l’Hymnaire. Voici la première strophe :
Harpe muette, mon esprit
Attend le son,
Suave, pur, et d’où jaillit
La guérison.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 396)
Ce soir-là, j’ai raconté à mon mari ce qui s’était passé, en lui assurant que j’étais confiante dans le fait que la guérison était en bonne voie. J’ai décidé de rester chez une amie pendant plusieurs nuits afin de me tenir éloignée des chiens du quartier et de vaincre ma peur d’avoir à les croiser à nouveau. Mon amie avait un chien et un chat qui étaient gentils et affectueux et cela m’a aidée, car la peur que je ressentais s’est dissipée et j’ai pu rentrer chez moi.
Durant ce challenge, une nurse de la Science Chrétienne est venue à plusieurs reprises pour prendre soin des blessures. Elle a contribué au fait que je demeure tout à fait confiante, car elle-même était apaisante et rassurante. Grâce à ses soins, ni mon mari ni moi n’avons dû nous préoccuper de mon état physique. Peu après, le service de contrôle animalier nous a appris que les chiens du voisin recevaient des soins appropriés et qu’ils avaient maintenant des laisses. La clôture entre les jardins avait également été réparée.
Le personnel soignant du centre social m’avait demandé de revenir une semaine plus tard pour effectuer un examen de contrôle, et c’est ce que j’ai fait. Sous la rubrique du formulaire du centre médical intitulée « Premiers soins », j’ai indiqué : Service des nurses à domicile de la Science Chrétienne. Les médecins étaient étonnés de la rapidité avec laquelle les blessures avaient guéri, sans qu’il ait été besoin d’une intervention chirurgicale ou de médicaments ! Ensemble, nous avons tous constaté la solidité et la force de mon pied et de ma main. A mes yeux, cette guérison n’était que la preuve naturelle du pouvoir de Dieu, l’Ame, et du fait que l’homme est l’expression ininterrompue de l’Ame divine et de ses capacités.
Margaret Vogler
Lansing, Michigan, Etats-Unis