Ayant travaillé dans l’enseignement public comme professeur puis comme directeur d'école, j'apprécie l'importance d’apprendre. Cela signifie que j'ai aimé lire les évangiles pour découvrir comment Christ Jésus enseignait ses disciples.
Dans un récit du livre de Marc (voir 9:14-29), il est question d'un homme qui demandait aux disciples de Jésus de guérir son fils, qui souffrait d'un « esprit muet », ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui l'épilepsie. Les disciples n'ont pas pu guérir l’enfant. L'homme s'est alors approché de Jésus et l'a supplié de l'aider. Sans être impressionné par son état et sans crainte, Jésus « menaça l’esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant, et n’y rentre plus ». L’esprit sortit, le laissant « comme mort », mais Jésus « l’ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout ».
Les disciples ont été témoins de ce que Jésus a accompli. Avec un profond désir d’apprendre de lui, ils lui ont demandé pourquoi eux n'avaient pas réussi à guérir l’enfant. Jésus a répondu : « Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. » (Matthieu 17:21) Cela signifie, pour moi, que parfois il est nécessaire d’avoir la volonté de « jeûner », de rejeter nos craintes et nos suppositions concernant les raisons pour lesquelles une chose semble ne pas être guérie. C'est notre désir d'apprendre la vérité au sujet de Dieu et de nous-mêmes en tant qu'enfants aimés de Dieu, spirituels et complets, qui nous fait avancer et ouvre la porte à la guérison.
C'est ce qui m'est arrivé quand un de mes genoux est devenu raide et très douloureux. Cette sensation pénible semblait venir de nulle part. Je priais pour savoir que ma véritable identité n'est jamais matérielle, mais spirituelle, et que Dieu est mon Père-Mère, mon Parent divin. Avec la confiance d'un enfant, je me suis mis à prier pour être réconforté par l'amour de Dieu. Pourtant, il n'y a eu ni changement ni soulagement pendant plusieurs jours.
Puis un jour, j'ai décidé de marcher jusqu'à la salle de lecture de la Science Chrétienne de ma ville. Tandis que je m’asseyais tout tranquillement et que j’ouvrais ma pensée avec un désir profond et humble de mieux connaître Dieu, les premiers mots d’un poème de Mary Baker Eddy « Pais mes brebis » (Ecrits divers 1883-1896, p. 397) me sont venus à l’esprit. J'ai entendu ces paroles pleines de douceur : « Montre-moi comment, Berger, Te suivre aujourd’hui », ce qui signifiait pour moi : « Montre-moi comment penser, comment prier, comment entendre Ta voix ». Je désirais simplement avoir un précieux aperçu de ce que Dieu connaissait à mon sujet, en tant que Sa création innocente et digne de valeur.
Peu après, j'ai ressenti quelque chose dans mon genou et la raideur et la douleur ont disparu. Je suis resté assis un moment pour simplement exprimer du fond du cœur un « Merci, mon Dieu ». Ce jour-là, j'ai quitté la salle de lecture avec un sourire radieux, « marchant, sautant et louant Dieu » (Actes 3:8).
Même si les disciples ont pu parfois se sentir découragés, ils persévéraient. Nous aussi, nous pouvons persévérer en apprenant à guérir par la Science Chrétienne, et réussir.
Robert Storm
Wylie, Texas, Etats-Unis
