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Jérusalem – ville d’espoir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2019

Publié à l’origine dans le Christian Science Sentinel du 19 février 2019.


« Vous le verrez et votre cœur sera dans la joie, et vos os reprendront de la vigueur comme l’herbe. » (Esaïe 66:14) Ces mots ont été gravés par un pèlerin du IVème siècle sur le Mur des Lamentations de Jérusalem, qui tombait en ruine. J’ai entendu dire que le mur du temple avait à ce point captivé son cœur qu’il était devenu pour lui un lieu d’espoir et de renouveau.

J’ai été fascinée par cet ancien graffiti lorsque j’ai visité Jérusalem. La ville est un monument d’histoire, mais j’y ai également trouvé une vitalité extraordinaire, ce qui a fait de la visite de ce lieu un moment plein d’inspiration. Historiquement, Jérusalem a souvent été un foyer de troubles. Christ Jésus se lamentait ainsi : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Luc 13:34)

La résurrection de Jésus m’a aidée à comprendre que nous ne pouvons jamais être séparés de notre créateur divin.

Mais à l’époque de Jésus, les troubles étaient secondaires par rapport aux évènements profondément libérateurs et régénérateurs qui allaient prendre place – comme la résurrection de Jésus. Craignant l’influence de Jésus, qui guérissait les malades et réformait les pécheurs, les autorités religieuses et politiques de son temps l’ont crucifié. Cependant, la réaction agressive aux enseignements et aux guérisons de Jésus n’a pas réussi à stopper l’ultime acte de salut qu’il accomplit pour toute l’humanité : sa victoire sur la mort.

Sa résurrection révéla que Dieu, le Père divin de tous, est effectivement tout-puissant. Elle portait en elle la promesse que la vie est bien davantage que ce que montrent les apparences. La résurrection de Jésus nous guide vers une idée nouvelle et plus élevée de l’existence comme étant spirituelle. Elle nous montre à tous que notre identité réelle n’est pas définie par la matière, mais qu’elle est la création spirituelle de Dieu, l’Amour divin.

En pensant à Jérusalem, j’ai trouvé dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, un passage à même de stimuler la réflexion. Elle définit Jérusalem en partie comme un symbole d’oppression et de tyrannie, mais également comme un symbole spirituel du foyer et du ciel (voir p. 589). Le fait d’avoir réfléchi à la résurrection de Jésus m’a aidée à comprendre que, puisque nous ne pouvons jamais être séparés de notre créateur divin, le ciel n’est pas un endroit éloigné, mais un foyer au sein duquel nous pouvons, de plus en plus, nous sentir chez nous, ici et maintenant. Chacun de nous peut laisser la résurrection de Jésus lui donner le courage et la volonté de suivre l’exemple de sa vie, et laisser l’Amour divin le guider.

Même si ce n’est pas toujours facile, cela nous permet de voir que le pouvoir de Dieu de restaurer la santé et l’harmonie est toujours efficace aujourd’hui. Par exemple, une femme de ma connaissance m’a raconté une expérience où elle présidait une rencontre de responsables gouvernementaux issus de plusieurs pays. Les désaccords étaient nombreux. Elle n’avait aucune idée de la façon d’amener les différentes parties à s’entendre, et elle craignait que de nombreuses personnes pâtissent de l’absence de solution.

Ayant déjà, par le passé, éprouvé l’aide qu’apporte la prière, cette femme s’est tournée vers Dieu pour calmer ses craintes. Elle a demandé à Dieu comment appliquer la vérité rédemptrice de la résurrection à cette situation inharmonieuse, pour être plus réceptive à l’amour sans limite de Dieu, à l’attention qu’Il nous porte à tous, y compris aux participants de cette réunion. Alors qu’elle était en train de prier, elle a ressenti un sens de paix au sujet de la situation. Des idées sont bientôt venues à elle pour faire progresser les discussions de manière constructive, cela s’est révélé rapidement bénéfique et a eu pour conséquence d’aider plusieurs milliers de personnes défavorisées.

Cette expérience m’a fait comprendre que le même pouvoir divin qui a permis la résurrection de Jésus est actif aujourd’hui, comme il l’a toujours été, bénissant le cours des événements humains. Il n’est pas surprenant que la résurrection de Jésus se soit produite dans la région de Jérusalem, la ville du renouveau. Son message est un message de profond espoir pour toute l’humanité. Selon les mots de Saint Jean : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21:4)

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