« J’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8:38, 39)
Comme je l’ai constaté, ce passage biblique constitue une prière puissante et très rassurante dans les moments difficiles. Ces versets nous enseignent à ne pas douter ni craindre, mais à persévérer et à garder foi en Dieu. Christ Jésus a déclaré : « Moi et le père nous sommes un. » (Jean 10:30) Il nous a fait voir l’unité que nous formons avec Dieu, ainsi que la vie en Christ, la Vérité. Paul, qui a écrit que rien ne pourrait nous séparer de l’amour de Dieu, savait que cette unité ne peut être brisée, et que nous sommes ancrés en Christ.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit ceci : « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » (p. 468) D’un bout à l’autre de Science et Santé, elle explique qu’en réalité il n’y a pas de vie en dehors de Dieu, l’Esprit, et Son Christ. Aucune circonstance mortelle, aucune condition matérielle ne peut obscurcir le fait que nous reflétons l’Amour divin et la lumière du Christ.
En 1995, j’ai cohabité avec deux amis dans la banlieue de Lisbonne, au Portugal. Un vendredi, alors que j’étais à mon travail, je ne me suis pas senti bien ; je ressentais des douleurs à l’estomac. J’ai prié et je me suis attaché à la compréhension spirituelle que ni la maladie ni la douleur ne pouvaient avoir de place dans mon existence.
En rentrant du travail, j’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle prie pour moi. Elle m’a dit que j’étais un enfant parfait de Dieu, et que Dieu me gouvernait entièrement. Elle m’a rassuré avec des vérités spirituelles comme celle-là pour calmer mes craintes et favoriser la guérison. J’ai également prié pour moi-même en sachant que j’étais créé à l’image et la ressemblance de Dieu, et qu’il n’y avait rien dans Son royaume divin, entièrement bon, qui puisse m’agresser. J’ai continué de penser que j’étais en sécurité entre les mains de Dieu.
Ce soir-là, mon état s’est aggravé, et je suis tombé très malade. Je ne pouvais plus ni boire ni manger quoi que ce soit. Cela a duré un peu plus d’une semaine. J’ai perdu beaucoup de poids, et mes amis étaient très inquiets. Je restais pratiquement toute la journée au lit, tandis que mes amis partaient tôt le matin à leur travail et revenaient le soir.
Pendant ce temps, comme je n’avais pas la force de tenir un livre pour lire ou étudier, je priais en m’inspirant de passages que je connaissais : par exemple, le psaume 91 et des phrases de Science et Santé, notamment « l’exposé scientifique de l’être » (p. 468). Je gardais à l’esprit ces vérités spirituelles, et j’écoutais aussi une cassette de cantiques tirés de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, que ma sœur m’avait envoyée quelques mois plus tôt.
Ces paroles d’un poème de Mary Baker Eddy, mis en musique comme cantique, ont retenu mon attention :
La Vérité m’attache au roc :
Ni mer ni vent
Ne peut m’ébranler par ses chocs
Dorénavant.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 397)
« La Vérité m’attache au roc » ! Les paroles se sont ancrées dans mes pensées, et je me suis attaché à cette idée. J’ai affirmé que je formais une unité avec mon Père, Dieu. J’’ai reconnu également la présence du Christ, et j’ai nié que la maladie et toute autre forme d’erreur puissent me séparer de ce roc, Christ. Je ne cessais de prier à partir de cette idée. Je savais que je reposais dans de « verts pâturages », environné par la présence du Christ. Je savais aussi que la praticienne de la Science Chrétienne priait pour moi. Alors mes craintes ont disparu.
Le samedi, un peu plus d’une semaine après le début de ce problème, j’étais seul à la maison, et j’avais faim. J’ai décidé d’aller m’acheter des fruits dans une boutique à deux rues de chez nous. Ce qui représentait normalement un trajet à pied de cinq minutes m’a pris bien plus de temps. Dès que je suis entré dans la boutique, la propriétaire, qui nous connaissait très bien, mes colocataires et moi, m’a conseillé d’appeler une ambulance pour aller à l’hôpital. Je lui ai répondu que j’allais bien et qu’il n’était pas nécessaire d’appeler une ambulance. Je sentais que j’avais déjà gagné la bataille mentale contre la maladie. J’avais pu marcher sur une distance que j’avais été incapable de parcourir depuis plus d’une semaine. Dans Ecrits divers, Mary Baker Eddy fait cette déclaration : « La Science Chrétienne n’a jamais guéri un patient sans prouver, avec une certitude mathématique, que l’erreur, une fois découverte, est aux deux tiers détruite, et que le dernier tiers se détruit lui-même. » (p. 210)
La propriétaire de la boutique m’a regardé comme si je ne savais pas ce que je disais, et elle a insisté pour que j’aille à l’hôpital. Je savais que « la Vérité est toujours victorieuse » (Science et Santé, p. 380). J’ai repensé à d’anciennes guérisons obtenues en m’appuyant sur la Science Chrétienne. Ainsi, j’avais été instantanément guéri du paludisme le matin qui avait suivi une grave crise survenue dans la nuit, et j’avais été protégé à un moment où je ramais dans un canot, luttant contre de hautes vagues, dans l’océan Atlantique. J’étais sûr à cent pour cent que le problème était résolu. J’ai rassuré la propriétaire, je l’ai remerciée, j’ai acheté des fruits, et je suis rentré à la maison en marchant lentement. Ce jour-là, je me suis remis à manger peu à peu.
Le lundi, je suis retourné au travail, sur un chantier. Mon patron a été surpris de me voir, et il m’a proposé de rentrer chez moi, mais je me sentais capable de travailler. J’ai en effet travaillé toute la journée, et les jours suivants, comme je le faisais auparavant, sans plus aucune gêne. Un mois plus tard, j’avais repris tout le poids perdu. J’ai été complètement guéri en maintenant dans mes pensées les vérités spirituelles concernant ma véritable identité. Tous ceux qui m’avaient vu avant la guérison étaient surpris de me retrouver en bonne santé. Comme il est écrit dans Science et Santé : « L’homme spirituel est l’image ou idée de Dieu, idée qui ne peut être perdue ni séparée de son Principe divin. » (p. 303)
Jésus déclara : « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. » (Marc 11:23) Dans le monde entier, des hommes et des femmes voient disparaître des montagnes d’erreur grâce à la prière et à la compréhension. Des guérisons se produisent à chaque minute, et la vérité spirituelle est en train de changer le monde. Je ressens une immense reconnaissance envers Jésus Christ pour tous ses sacrifices, et envers Mary Baker Eddy qui nous a fait profiter de sa compréhension limpide du Christ, la Vérité, dont parle la Bible.
Alvaro Pedro Manzenza
Richardson, Texas, Etats-Unis
