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Une guérison permanente, pas des « sirops calmants »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2012


Allumez la radio ou la télévision, et il est probable qu'on vous présentera des publicités pour des médicaments ou des reportages sur de nouvelles formes de médecine qui prétendent être plus performantes et avoir plus d'efficacité qu'avant pour détecter la maladie et la soigner. Mais aucun de ces remèdes ne propose une guérison permanente. Certains comportent de graves effets secondaires et d'autres offrent un soulagement qui n'est que temporaire. On peut alors se poser la question: Est-il réellement possible d'être guéri d'une maladie de façon permanente ? La Science Chrétienne, telle qu'elle a été découverte et enseignée par Mary Baker Eddy, insiste sur le fait que la guérison permanente est possible. Les guérisons publiées dans ce Héraut et dans les numéros qui l'ont précédé – depuis sa date de parution en français, en 1917 — montrent que cette promesse peut devenir une réalité.

Démontrer que la guérison est toujours possible demande un changement de notre pensée; cela exige d'abandonner la croyance à la matière pour acquérir la conviction de la réalité de l'Esprit comme étant un pouvoir présent dans la vie de chacun. Il s'agit là d'un changement qui n'est pas intellectuel. Cela demande de s'immerger profondément dans la réalité spirituelle et de comprendre la nature de Dieu et notre relation à Lui. C'est accepter le fait spirituel que l'on est vraiment l'enfant de Dieu et vivre ensuite conformément à ce statut.

Mary Baker Eddy a clairement souligné que les méthodes matérielles n'apportent pas de guérison véritable. Et elles ne préviennent pas non plus notre vulnérabilité à l'avenir. Elle écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Selon les Saintes Écritures, les malades ne sont jamais réellement guéris par les médicaments, l'hygiène, ni par aucune méthode matérielle. Ces moyens ne font qu'éluder la question. Ce sont des sirops calmants servant à endormir les enfants, à satisfaire la croyance mortelle et à apaiser la crainte. » (p. 230)

Jésus de Nazareth a ouvert la voie à la Science de la guérison, et il a eu le désir de mettre sa vie en harmonie avec elle, au sens le plus littéral, afin d'en prouver le pouvoir ultime. Il l'a fait afin que nous n'ayons pas à faire le même sacrifice que lui, bien qu'il ait clairement déclaré à ses disciples qu'il attendait d'eux à ce qu'ils poursuivent son enseignement et ses guérisons. Mary Baker Eddy a consacré sa vie à rendre claire la Science des enseignements de Jésus, et à prouver que cette dernière puise ses racines dans les œuvres de notre Maître. Grâce à son œuvre, chacun de nous peut prouver qu'à notre époque, les enseignements de Jésus sont encore vivants pour nousmêmes et pour nos familles. Il en résulte que nous pouvons cueillir les fruits de cette promesse, livrée peu de temps avant sa crucifixion: « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » (Jean 16:33)

Pour les scientistes chrétiens, cette « victoire » est la promesse que la maladie et le péché peuvent être vaincus de façon permanente, et c'est aussi un appel à agir. Lorsque les étudiants de cette Science soulagent, dans une certaine mesure, les souffrances de ce monde, ils suivent les enseignements de Jésus et sont donc ses disciples. Il existe pourtant des moments où même un scientiste chrétien dévoué se demande si les « sirops calmants » ne seraient pas une solution possible. Le battage publicitaire régulier vantant l'utilité des médicaments ou nous mettant en garde contre certaines maladies — plus particulièrement les maladies saisonnières — peut finir par nous hypnotiser. Si cela se produit, il faut que l'étudiant de cette Science s'élève contre ces arguments erronés et qu'il leur résiste.

Ce n'est pas que quelqu'un soit « mauvais » parce qu'il a recours aux soins médicaux. C'est uniquement que les « sirops calmants » sont exactement ce que le nom indique — ils sont faits pour calmer, pas pour guérir. Et il s'en suit que nous continuons d'être vulnérables à la maladie. La Science Chrétienne n'est pas simplement une autre façon d'espérer qu'un Dieu capricieux va soudain arriver et nous apporter la guérison. En tant que Science, elle est accessible à tous ceux qui veulent l'étudier et la mettre en pratique. Cependant, comme toute Science, elle doit être vraiment êtudiées et démontrée. Aucun sentiment nous suggérant que nous sommes indignes, que nous manquons de capacités, ou tout autre raisonnement matériel, ne doit interférer avec nos progrès (y compris des remarques comme: « je n'y comprends rien »), parce que ce que nous mettons en pratique, ce n'est pas un système mental, mais une Science. On perd parfois cela de vue, ou on le trouve difficile à accepter. Il est pourtant possible d'aborder cette Science avec la même confiance que celle dont on fait preuve lorsque l'on s'attend à ce que l'eau boue quand elle atteint la bonne température, ou à ce qu'un véhicule en bon état de marche s'arrête quand on appuie sur le frein. En fait, le résultat est encore plus certain que dans ces deux exemples, parce que la Science est le produit de l'Entendement divin, cette même intelligence infinie qui a créé l'univers et qui maintient les étoiles dans leur course. Cette intelligence n'est pas limitée par le manque de fiabilité de la matière ni par l'ignorance. Elle inclut les hauteurs et les profondeurs de toute véritable connaissance. Et cette connaissance de l'Esprit infini nous met sur la bonne voie pour parvenir à la guérison permanente.

Lorsque l'on regarde profondément au cœur de la réalité pour trouver l'Esprit et lui obéir, on découvre que cette réalité définit la ressemblance même de ce que nous sommes — et que celle-ci est bonne. Lorsque la pensée change, on réelise que la maladie ne fait véritablement pas partie de notre nature et qu'elle n'en a jamais fait partie. C'est à ce moment-là que le corps est rétabli. Une telle guérison résulte souvent du désir de libérer les autres de la souffrance, de voir les cœurs s'élever, d'exprimer une compassion semblable à celle du Christ envers ceux qui sont en difficulté — non pas en manifestant de la pitié, mais en reconnaissant que la démonstration des lois divines faite par Jésus a en effet vaincu le monde.

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