Depuis mon enfance, j'ai toujours voulu être artiste. Mon diplôme d'études supérieures en poche, j'avais réalisé des sculptures un peu fantaisistes dans mon petit studio, mais aucun signe ne laissait présager que ce travail pourrait un jour payer mon loyer. Je me suis donc rendue à l'agence locale pour l'emploi, où un entretien décourageant a débuté par ces mots: « Diplômée des Beaux Arts, hein ? Et... vous savez faire quelque chose ? » De retour à mon appartement, en repensant à ma situation, cette question m'est venue àl'esprit: « Est-ce que Dieu me pousserait à aimer les arts, ou quoi que soit d'autre, pendant toute ma vie, puis me dirait ensuite "Désolé. Finalement, ça ne sert à rien !" ? » Je ne le croyais pas. Pour moi, il était logique de penser qu'il faudrait être injuste pour vous donner un talent, ou l'amour de quelque chose, et que cela se révèle ensuite sans valeur ou ne mène à rien.
Ayant grandi dans la Science Chrétienne, j'avais toujours appris que Dieu est Principe, le fondement même du bien sur lequel s'appuyer. Alors, il était inimaginable de penser que ce Principe plein de bonté qui m'avait créée, puisse me jouer un tel tour. Dieu, la Source de toute créativité, était sûrement digne de confiance ! Dans les mois qui ont suivi, j'ai beaucoup prié pour être guidée par Dieu et voir comment ma carrière allait évoluer.
Il y a dans Science et Santé une page qui propose plusieurs conseils pratiques sur la façon d'approcher l'œuvre de notre vie. Et l'un d'eux est le suivant: « Il nous faut former, dans notre pensée, des modèles parfaits et les contempler constamment, autrement nous ne les reproduirons jamais dans des vies sublimes et nobles. » (p. 248) Eh bien, j'avais vraiment l'intention de reproduire une vie « sublime et noble » ! Ainsi, le « modèle parfait » auquel j'étais fidèle dans mes prières était la loyauté absolue de Dieu, le Principe divin, qui me révélerait la manière d'utiliser mes talents. Je ne savais pas comment ma carrière allait se développer, mais j'ai commencé à m'attacher fermement à cette conviction et à refuser d'admettre la possibilité de ne pas pouvoir vivre de mon activité préférée. Personne ne pouvait être à jamais condamné à faire un travail insatisfaisant.
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