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GUÉRISON D'UNE MALADIE DE PEAU

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2010


Au cours des siécles, des penseurs exceptionnels comme René Descartes ou George Berkeley ont exposé leurs doutes quant à l'existence de la matiére, mais personne n'a jamais été aussi hardi que Mary Baker Eddy quand elle a affirmé: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matiére. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p.468)

ll y a un peu plus d'un an, j'ai été confrontée à cette même question:: La vie et la substance existent-elles dans la matiére ? En me réveillant un matin, j'ai découvert qu'une de mes jambes était couverte de boutons, comme de l'urticaire, mais en pire. Au cours des jours suivants, des plaques de rougeurs ont commencé à se former et ma jambe s'est mise à enfler. Trois autres membres de ma famille avaient dû faire face à des symptômes similaires suivis de conséquences graves. La peur de l'hérédité planait dans mon esprit comme un spectre. Des idées me harcelaient: Es-tu sûre que la maladie n'est pas réelle ? Les symptômes sont plutôt alarmants. Tu ne peux pas les ignorer !

J'avais appris en Science Chrétienne, toutefois, que la santé parfaite est notre héritage car nous sommes enfants de Dieu. Nous n'avons pas besoin de la demander ni de travailler pour l'obtenir. Elle est nôtre de par la grâce de Dieu. Rien ne peut changer cela. Science et Santé nous assure: « ... la Science ne connait ni déviation de l'harmonie ni retour à l'harmonie, mais elle affirme que l'ordre divin, ou loi spirituelle, dans lequel Dieu et tout ce qu'il crée sont parfaits et éternels, est demeuré inchangé dans son histoire éternelle. » (p. 471) priant humblement, j'ai déclaré que j'étais aussi parfaite et libre maintenant que précédemment. J'ai affirmé que je m'appuyais fermement sur la Vérité, le fondement de l'Amour, qui ne laissait aucune place à la maladie sous quelque forme que ce soit. J'étais soutenue par les qualités qui sont comprises dans mon héritage réel, par exemple la droiture, la pureté et la force.

Une priére constante à propos de cette situation m'a permis de me rendre compte que je n'avais pas à laisser la maladie me dicter ma conduite. Donc, le lendemain, je suis allée travailler aprés m'être habillée sans regarder ma jambe, bien que j'aie eu du mal à faire entrer mon pied dans ma chaussure, pendant la journée, j'ai pu travailler normalement, monter les escaliers et changer des meubles de place. La semaine suivante, un soir, mon mari et moi nous nous sommes même habillés pour aller à l'opéra. J'ai remarqué que mon activité professionnelle avait bénéficié de ma constance à concentrer mes pensées sur ma relation à un Dieu tout-puissant et tout aimant. Malgré les apparences matérielles, je me sentais confiante et forte.

Toutefois, ma jambe me faisait toujours mal et me démangeait. J'avais décidé de ne pas la regarder, mais en me déshabillant un soir, je me suis aperçue par hasard qu'au lieu d'avoir disparu, l'infection s'était étendue. Je me suis posée cette question: Qu'est-ce qui est vrai ? le progrès et la liberté que je ressens lorsque je reconnais ce que je sais être vrai spirituellement, ou la litanie de mensonges égrenée par l'apparence matérielle d'une jambe malade ? Je me suis souvenue de ce passage de la Bible: « Que Dieu... soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. » (Romains 3:4) pour moi, cela signifiait que chaque état mortel discordant est un mensonge; seul ce que Dieu sait de nous est vrai. Donc, de nouveau, j'ai décidé de me ranger aux côtés de Dieu. Je n'avais aucune intention d'être la victime d'un mensonge; avec Dieu, je pouvais avoir la victoire.

J'ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu'elle m'aide par la prière et elle m'a cité ce passage de Mary Baker Eddy: « Ce sens erroné de substance doit céder à Sa présence éternelle, et ainsi se dissoudre. » (Unité du Bien, p.60) La La praticienne a indiqué que ce qui paraissait être une maladie n'était en fait qu'une suggestion mentale: ce n'était qu'une ombre sur ma conscience et la lumière de la vérité spirituelle était la seule chose nécessaire pour l'ôter. Il ne fallait ni des médicaments ni du temps, mais seulement les faits de la Vie divine. Elle m'a rappelé qu'on ne peut enlever une ombre en la frottant, en la cachant, en peignant par-dessus ou en essayant de la découper, mais que la lumière l'efface. De même, une fausse croyance ne peut être effacée que grâce à la lumière que Dieu nous envoie par l'intermédiaire des pensées qu'Il nous donne, Ses « messagesanges ». Je me suis sentie soutenue par la compréhension que Dieu nous communique les idées dont nous avons besoin, y compris la vérité qui affirme que la discorde est irréelle. À mesure que je voyais que la maladie était une illusion, parce qu'elle devait être impossible dans le gouvernement aimant de Dieu, je comprenais qu'elle ne pouvait pas être autre chose qu'un défi discordant, mais impuissant, face à la voix de la Vérité.

Deux semaines plus tard, nous rendions visite à des proches pour la fête de Thanksgiving. Alors que je m'habillais pour le service religieux, je me suis rendu compte que ma jambe était totalement guérie. Toutes les « ombres » (la crainte, les symptômes, l'apparence physique) avaient disparu. Mary Baker Eddy déclare: « La Science Chrétienne n'a jamais guéri un patient sans prouver, avec une certitude mathématique, que l'erreur, une fois découverte, est aux deux-tiers détruite, et que le dernier tiers se détruit lui-même. » (Écrits Divers 1883-1896, p. 210) Je me souviens avoir ressenti de la gratitude pour la liberté que j'avais exprimée pendant bien des années en faisant de la gymnastique, de la danse classique, de la course, du ski et de l'escalade. Et je savais que l'expresssion de la liberté et de la force était mienne éternellement en tant qu'enfant de Dieu. Ces qualités ne pouvaient jamais se déteriorer ni être malades. L'Esprit divin avait répondu à ma question à propos de l'irréalité de la matière par une claire démonstration de santé et d'harmonie.

Depuis cette guérison, je me suis demandé: Comment puis-je être bien certaine du résultat si la situation est grave ? Comment puis-je savoir que je ne vais pas « perdre » la bataille face à mon adversaire, le sens matériel ?

Alors, j'ai pensé à un film que j'ai vu l'année dernière, « The Debaters » dans lequel un professeur de Harvard rappelle à ceux qui se livrent à une joute oratoire historique ce qui détermine le résultat de chaque défi. Il leur pose quatre questions et leur donne à chaque fois la réponse appropriée:

Q: Qui est le juge ?
A: Dieu est le juge.
Q: Pourquoi est-Il le juge ?
A: C'est Lui qui décide qui gagne ou qui perd, non mon adversaire (les sens matériels, ajoutai-je)
Q: Qui est votre adversaire ?
A: Il n'existe pas.
Q: Pourquoi ?
A: Parce qu'il n'est qu'une voix dissidente par rapport à la vérité que j'énonce.


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