Dans les grandes métropoles, il arrive que les usagers des transports en commun rencontrent des difficultés pour se déplacer et vaquer à leurs occupations légitimes; ce problème est encore plus aigu dans certains pays d'Afrique. Élie Bakala, un habitant de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, trouve dans la prière un moyen de surmonter ce genre d'obstacle et de démontrer notamment que rien ne peut entraver ses progrès et sa liberté de mouvement. Voici son récit.
Un mercredi soir de juillet 2007, après la réunion de témoignages de mon église, à Kinshasa, je me suis rendu à l'arrêt de bus pour y attraper un moyen de transport. Le rond-point où se situe l'arrêt était envahi par une multitude de personnes qui, comme moi, attendaient un moyen de déplacement.
Les minibus vers des destinations proches foisonnaient. En revanche, ceux menant à des destinations éloignées comme la commune où j'habite étaient très rares. Quand l'un d'eux arrivait, il était d'emblée pris d'assaut et rempli en un rien de temps. Dans ces conditions, obtenir une place assise semblait hors de question (seules les personnes assises peuvent voyager dans un minibus).
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