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Article de couverture

La confiance fondée sur Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2010


Il y a deux façons très différentes d'aborder l'avenir: avec confiance ou avec crainte. Quand je fais face à un problème, qu'il soit grave ou banal, j'aime savoir que je peux aller de l'avant avec confiance, et non avec crainte. Cependant, il me faut quelque chose de plus qu'une simple confiance en mes capacités et compétences humaines, car lorsque je m'appuie sur mes ressources personnelles, la seule chose dont je peux être sûre, c'est que je dois accepter les limites propres à l'existence mortelle.

Au lieu des limites, je revendique la confiance qui accompagne une plus grande compréhension de mon identité en tant qu'idée de Dieu. Tandis que j'apprends un peu plus chaque jour à connaître la nature de Dieu et par conséquent mon identité en tant que Son idée, ma confiance fondée sur la réalité grandit et repousse inexorablement les craintes et les doutes humains. Chaque fois que je rejette les limites d'une confiance purement humaine, ma vie s'ouvre aux possibilités innombrables de l'activité infinie qui ne connaît ni les échecs ni la crainte. Dieu est Tout et Il est bon. Ce sont ces vérités absolues qui font de mon désir d'une confiance fondée sur la réalité autre chose qu'un simple vœu pieux. Je n'ai plus besoin d'«espérer» posséder les qualités nécessaires pour ne pas craindre: je sais que je les possède. Jésus est à mes yeux l'exemple parfait de la confiance fondée sur la réalité. La conscience de son identité spirituelle, façonnée par Dieu, lui permettait d'être dépourvu de toute crainte, et cette confiance incitait son entourage à ne pas avoir peur. Il considérait toute situation à laquelle il faisait face du point de vue parfait de Dieu. C'est pourquoi tous les besoins étaient comblés: les malades étaient guéris, les pécheurs rachetés, et ceux qui vivaient dans la pauvreté découvraient l'abondance à portée de main. Grâce aux lois de la Science Chrétienne, chacun de nous a continuellement accès à cette confiance sans crainte dont la vie de Jésus est l'exemple parfait. Quels que soient nos craintes, nos maux, nos blessures, notre trouble ou notre désespoir, en vérité, maintenant même, Dieu insuffle dans chacune de Ses idées – vous, moi, tout le monde – la confiance en Sa puissance. Ce qu'Il est, nous l'avons, en tant que Son reflet.

Il y a quelques années, j'ai eu une excellente occasion de mettre en pratique cette confiance fondée sur la réalité. J'ai fait une chute de cheval, et des voisins qui m'ont trouvée inconsciente ont appelé les secours. J'ai repris conscience au moment où des auxiliaires médicaux s'apprêtaient à m'embarquer dans une ambulance, après m'avoir immobilisèe avec une minerve et une planche spéciale pour maintenir ma tête en place. J'ai à nouveau perdu connaisance pour me réveiller dans le service des urgences d'un hôpital. On m'avait radiographiée, et mon mari ainsi que quelques amis proches venaient d'arriver. Après avoir examiné les radios, le médecin a expliqué que je risquais d'être paralysée et même de mourir au moindre faux mouvement. Selon lui, il fallait me transporter immédiatement vers un grand centre hospitalier où des spécialistes pourraient s'occuper de moi. C'est à ce moment-là que ma confiance basée sur la réalité a fait surface en moi pour la première fois. Immédiatement, j'ai pensé: «Je n'ai pas besoin d'aller où que ce soit. J'ai mon propre "spécialiste", disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Qui pourrait mieux me connaître que mon Créateur?»

On pourrait penser qu'étant donné ma situation (j'étais allongée sur un lit à roulettes), la crainte allait lourdement peser sur mon choix, mais en fait je n'ai vu qu'une possibilité: la guérison. Aussi, quand le médecin m'a expliqué avec bienveillance mais fermeté que je n'avais guère le choix (selon son point de vue), je lui ai dit que je voulais aller dans une maison d'accueil de la Science Chrétienne, où je pourrais m'en remettre uniquement à la guérison spirituelle. Une discussion a suivi, et bien qu'il ait insisté sur les terribles conséquences à craindre d'un faux mouvement, il m'a finalement laissée partir, mais à contrecœur. Même s'il ne comprenait pas vraiment d'où venait ma confiance, j'ai senti qu'il la respectait.

Chaque fois que je rejette les limites d'une confiance purement humaine, ma vie s'ouvre aux possibilités innombrables de l'activité divine infinie.

En son âme et conscience, ce médecin m'avait offert un choix limité, mais je savais que je disposais d'une autre possibilité: la guérison complète, la libération totale. J'étais allongée dans un couloir d'hôpital, dans une situation apparemment effrayante et dangereuse, et pourtant ma confiance était intacte. J'ai toujours eu pour habitude de m'en remettre avant tout aux soins efficaces et complets de Dieu, sachant qu'en toute situation c'est le choix le plus sûr et le plus sensé. Cette confiance fondée sur la réalité, qui implique de regarder la crainte en face et de voir qu'elle est irréelle, détruit toujours le pouvoir que cette dernière tente de s'arroger.

Une fois installée dans la maison d'accueil de la Science Chrétienne, je n'ai eu qu'un seul but: me libérer de la peur de faire un faux mouvement qui entraînerait la paralysie ou la mort. Pour être honnête, disons que j'étais à ce moment-là confiante dans le fait que je pouvais surmonter mes craintes, mais que je n'y étais pas encore parvenue. Tandis qu'un praticien de la Science Chrétienne plein d'amour me soutenait par la prière et que des nurses non moins dévouées s'occupaient de moi, je passais pratiquement tout mon temps à méditer et à prier à partir de ce seul verset biblique: «Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.» (Ésaïe 41:10)

«Ne crains rien», murmurait la douce et tendre voix de mon Père-Mère bien-aimé, «apaise-toi maintenant. Il n'y a aucune raison d'avoir peur, parce que Je suis présent. Tout va bien.» C'était là Sa ferme promesse: «Tu n'as rien à craindre, parce que Je suis tout-puissant.» «Cesse d'avoir peur. Cesse de croire à quelque chose en dehors de Moi», m'ordonnait-Il. Ce «Je te soutiens» m'apprenait que ma structure n'était pas composée d'os et de muscles, mais de qualités spirituelles qui reflétaient la Vérité et l'Amour. «Je suis ton Dieu» signifiait qu'Il avait déjà fait tout ce qui était nécessaire. En aucune façon, les prétendues conditions matérielles ne définissaient, ne restreignaient ni n'entravaient mes mouvements, lesquels étaient soutenus par Dieu. Je n'étais pas une pauvre mortelle en pleine forme un jour et impuissante le jour d'après. Je savais que le seul point de vue qui comptait était celui que Dieu avait sur moi. Aussi cherchais-je uniquement en Lui l'inspiration pour savoir ce que je devais faire à chaque instant.

Face à la réalité de la nature de Dieu, et par conséquent de mon identité, mes craintes ont peu à peu disparu, et j'ai retrouvé progressivement ma mobilité. Dix jours après mon arrivée à la maison d'accueil, je marchais jusqu'à la voiture et mon mari me ramenait à la maison. Grâce à la prière, mon état a continué de s'améliorer rapidement, et au bout de quelques semaines j'étais complètement guérie.

«Soutenez mentalement que l'harmonie est la réalité...» peut-on lire dans Science et Santé (p. 412). Avec cette vérité dans le cœur, je sais que, moment après moment, je peux soutenir que je suis absolument sans crainte et libre, intacte et en bonne santé, parce que c'est la réalité de l'être pour chacun de nous. Savoir que rien d'autre ne peut nous toucher que la grandeur infinie de Dieu nous permet d'attendre avec confiance la guérison complète, parce que Dieu est notre «source primitive et ultime» (Science et Santé, p. 63). C'est pour moi l'assurance que nous venons de Dieu, que nous sommes en Lui et que nous y serons toujours.

Dans la pire des situations, là même où la crainte semble être à son comble, il n'y a en réalité que l'unité de Dieu et de l'homme. Quelle que soit la puissance apparente de la crainte, et si enracinée soit-elle dans notre perception humaine du « réel », en réalité elle n'est rien. La totalité de Dieu ne laisse aucune place à ce qui Lui serait dissemblable.

Rien n'est plus élevé ni plus sûr que la compréhension fondée sur Dieu, qui nous permet d'aller de l'avant sans crainte et d'aborder chaque moment de notre existence confiants, lucides et libres.

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