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UNE GUÉRISON PERMANENTE GRÂCE À LA PERSÉVÉRANCE DANS LA PRIÉRE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2010


Il y a peu, en me mettant à genoux pour retrouver un objet qui avait roulé sous le canapé, j’ai éprouvé une immense reconnaissance: trois ans auparavant, j’étais dans une immobilité presque totale. Cela m’a fait comprendre qu’il était grand temps de témoigner de cette merveilleuse guérison.

Au cours de l’été 2006, je me suis aperçue que j’éprouvais parfois des difficultés dans des activités physiques normales. Sur le moment, je n’ai pas accordé à ces symptômes l’attention métaphysique qu’ils méritaient et je n’ai pas prié à ce sujet. Lorsque Noël est arrivé, je me déplaçais avec difficulté et mes muscles avaient perdu leur force. Ma mobilité était devenue tellement limitée que je n’étais plus capable d’aller travailler. Mon mari, Andy, a bientôt dû s’occuper de moi, notamment pour m’aider à faire ma toilette et à m’habiller. Il a donc réduit sa charge de travail, et il lui arrivait même de quitter son bureau pour « raison de famille ». Mes parents, qui vivent dans la même maison que nous, veillaient également à ce que je ne manque de rien.

Scientiste chrétienne depuis toujours, je priais avec ferveur concernant cette situation. Dans mes prières, je rejetais les symptômes physiques comme étant une représentation déformée de mon être, et je m’imprégnais des vérités spirituelles de l’Amour divin au sujet de mon identité en tant que création parfaite de Dieu. Comme l’écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé: « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. (p. 476-477)

J’ai finalement éprouvé le le besoin de demander l’aide par la prière d’un praticien de la Science Chrétienne. Mon mari et moi avons également demandé à une nurse de la Science Chrétienne comment je pouvais me sentir plus confortable la nuit, sachant qu’il m’était impossible de m’allonger sur le dos. J’avais eu bien des guérisons en Science Chrétienne auparavant, aussi ne m’est-il pas venu à l’esprit de suivre une autre voie dans cette situation ni même de demander un diagnostic médical.

Au cours des mois suivants, comme durant presque tout le temps qu’a duré ce problème, j’étais en relation quasi quotidienne avec le praticien de la Science Chrétienne. Ensemble nous nous sommes attachés à reconnaître ma nature spirituelle à la ressemblance de Dieu. J’ai passé des heures à prier et à approfondir la Bible et Science et Santé. Les émissions de radio du Sentinel, enregistrées sur CD, et les podcasts audio disponibles sur le site www.spirituality.com m’ont également apporté beaucoup d’inspiration. J’étais tellement enthousiasmée par les vérités que je découvrais dans Science et Santé que j’étais impatiente de lire la suite.

L’Hymnaire de la Science Chrétienne constituait aussi une grande source d’inspiration. J’ai appris par cœur des cantiques et plusieurs passages de Science et Santé ainsi que les psaumes 23 et 91, de façon à pouvoir m’en souvenir durant les nuits d’insomnie. J’ai fait mien ce conseil de Mary Baker Eddy: « Lorsque l’illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachezvous fermement à Dieu et à Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée... Que la Science Chrétienne, au lieu du sens corporel, soutienne votre compréhension de l’être, et cette compréhension substituera la Vérité à l’erreur, remplacera la mortalité par l’immortalité, et réduira au silence la discordance par l’harmonie. » (Science et Santé, p. 495) Je passais la plupart de mes journées assise dans le séjour, au milieu de mes livres et d’un lecteur de CD. Là, je continuais de prier et d’étudier en profondeur. J’aimais observer les arbres et la nature dans mon jardin, toutes ces expressions de la liberté et de la beauté de Dieu. Je savais qu’il m’appartenait aussi d’exprimer ces qualités. Comme il est écrit dans le premier chapitre de la Genèse: « Dieu créa l’homme à son image... Dieu vit tout ce qu’il avait fait; et voici, cela était très bon.» (1:27, 31) Je pensais aux qualités exprimées par « Sa ressemblace », comme la force, la domination, l’agilité, la liberté, la fermeté, la joie, la reconnaissance, et bien d’autres encore, et je reconnaissais qu’elles étaient miennes.

Une part importante de mes progrès a consisté à remercier Dieu. Durant la journée et avant de me coucher, je m’appliquais à exprimer la joie et à être reconnaissante de chaque petite chose qu’il m’était possible de faire. J’ai inclus sur cette liste la possibilité de servir au poste de second lecteur dans mon église filiale. (Je disposais d’une chaise haute qui me permettait de m’asseoir et de me lever plus facilement, et je descendais les marches du podium avec l’aide du premier lecteur.) Je m’efforçais de comprendre que Dieu est la source de tout mouvement, que « je ne puis rien faire de moi-même » (Jean 5:30), que la matière n’a aucun pouvoir en soi, et que tout pouvoir a sa source en Dieu, l’Entendement divin.

J’ai connu des moments de découragement quand j’avais l’impression de faire des progrès spirituels importants, mais qu’ils n’étaient suivis d’aucun signe d’amélioration physique. Toutefois ces moments ne duraient pas longtemps. On m’encourageait à ne pas rechercher la guérison dans le corps, mais une transformation de la conscience.

À un moment, il a paru sage de disposer d’un fauteuil électrique qui puisse s’élever et s’incliner afin que j’aie davantage d’autonomie durant la journée. On m’a toujours encouragée à considérer qu’il s’agissait là d’une aide temporaire et non d’une solution permanente.

J’ai étudié de nombreux passages ayant trait aux mots muscles, force, action, liberté, intégralité et santé. J’avais le sentiment d’apprendre énormément. Tout au long de ce cheminement, j’ai eu de nombreuses petites preuves de guérison qui m’ont incitée à persévérer dans la prière et l’étude. Un muscle de la poitrine en mauvais état, qui rendait ma respiration et mes mouvements douloureux, a été guéri en une heure, lorsque j’ai eu le sentiment merveilleux que la totalité de l’Esprit ne laissait place à rien d’autre que Dieu. Une autre fois, je me suis brûlé la gorge en mangeant, mais la douleur a disparu très vite. Durant cette période, un plus grand sentiment de reconnaissance m’a permis de surmonter la réticence que j’avais toujours eue à me lever pour exprimer ma gratitude lors des réunions de témoignage du mercredi soir, à l’église. J’ai mieux compris que l’Entendement divin est toujours actif et que je pouvais m’attendre à voir cette vérité exprimée dans mon quotidien.

Juin 2007 a marqué un tournant décisif. La douleur s’est atténuée et mes forces ont commencé à revenir rapidement. Les signes d’atrophie musculaire ont régressé, et mes vêtements ont recommencé à m’aller. En août, même si je n’avais pas encore recouvré toutes mes forces et toute ma souplesse, j’ai passé d’agréables vacances dans les Cornouailles en gravissant les chemins longeant la côte et les baies. En septembre, j’ai repris le travail après neuf mois d’absence. Chaque jour, je retrouvais un peu plus de mobilité, et la guérison a été complète quand j’ai pu m’accroupir et me relever sans difficulté.

Le printemps suivant, mon mari et moi avons rendu visite à notre fille, Louise, qui habite en Chine. Nous avons marché des heures, tous les jours, y compris lors d’une randonnée le long de la Grande Muraille. Comme j’étais heureuse d’exprimer la liberté et la vitalité que Dieu m’a données! J’étais complètement libérée. La guérison a été permanente.

Lorsque je repense à cette période, je ressens une immense gratitude pour la Science Chrétienne et tout ce qu’elle apporte à l’humanité.


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