En me couchant un soir il y a environ trois ans, je ressentis une forte douleur dans les côtes et au niveau du cœur. Je n’arrivais plus à m’allonger normalement, ni à bouger. Finalement, je trouvai une position relativement confortable et m’endormis. Je m’éveillai à 4 heures du matin en proie à de fortes douleurs, dans le dos cette fois-ci. Mon dos était bloqué, je n’arrivais plus à me mouvoir librement. Néanmoins, je parvins à me lever avec difficulté et décidai de prier, car c’est le moyen que je trouve le plus efficace, depuis de nombreuses années, pour résoudre divers problèmes. En effet, la prière selon la méthode de la Science Chrétienne, fondée sur la Bible et découverte par Mary Baker Eddy à la fin du XIXe siècle, a répondu à divers défis dans ma vie et dans celle d’autres personnes dans mon entourage: manque de ressources, maladies, problèmes relationnels et bien d’autres.
Lorsque je commençai à me tourner vers Dieu en prière, il me revint tout de suite à la pensée que la veille je ne m’étais pas sentie totalement libre de mes actions dans une situation familiale: je me sentais parfois oppressée par l’attitude d’une personne de mon entourage. Je comprenais que ce sentiment n’était pas conforme à la vérité que j’avais apprise dans la Bible. En effet, Jésus dit: « Ne vous inquiétez pas pour votre vie... » et plus loin: « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. » (Matth. 6:25, 34) Je savais que je pouvais avoir confiance en Dieu qui prend soin de chaque détail de la vie de Ses enfants quand eux-mêmes se confient en Lui. S’inquiéter n’est pas conforme à la loi de Dieu. Nous pouvons toujours nous tourner vers Lui pour toutes choses. Ces pensées m’apportèrent aussitôt un grand soulagement. Je repensai à l’« exposé scientifique de l’être », qui affirme notamment qu’« il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière... » (Science et Santé, p. 468). Je comprenais que cet énoncé décrivait l’essence même de mon identité qui est spirituelle et non matérielle, ainsi que l’identité réelle de mes proches et celle de tous les enfants de Dieu.
J’affirmai aussi que ma vie était Dieu et rien d’autre. Mary Baker Eddy dit clairement que « l’homme est tributaire de Dieu, Esprit, et de rien d’autre » (ibid., p. 481). Je savais, pour l’avoir vérifié bien des fois lorsque j’avais aligné ma pensée sur Dieu, l’Entendement parfait, que notre Père gouverne toutes choses harmonieusement. Je priai avec ferveur, remerciant infiniment notre Père pour Son immense bonté. À ce moment-là, je sentis que tout allait bien, malgré les apparences, qui n’avaient pas changé. Ce jour-là, il ne me fut pas possible de bouger normalement et la douleur était encore vive. Mais mes pensées restaient remplies de la présence du bien, et à un certain moment de la journée, je pus m’endormir paisiblement pendant plusieurs heures. Le soir, je pus m’occuper seule de mon souper. Je passai une excellente nuit.
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