Il y a quelques années, en 1992, des émeutes se sont déclenchées dans notre ville. Durant ces émeutes je m'étais tournée vers Dieu, le Bien infini.
Je reconnaissais que j'étais sous le gouvernement divin et reposais, ainsi que tous Ses enfants, sous l'abri du Très-Haut (voir Ps. 91). Les cambriolages de maisons, les tueries, les violences, etc. ne venaient pas de Dieu. Tandis qu'on ne voit pas avec les yeux la présence de Dieu, elle remplit tout l'espace. Donc nous étions en réalité protégés par Lui. Trois jours après, le calme était revenu et la violence avait cessé. Notre quartier n'a pas été touché.
Du fait des pillages nous n'avions pas reçu notre salaire. J'ai prié pour voir que c'est Dieu qui m'employait et qui continuait à m'employer, et que je L'exprimais. C'est Lui qui rémunère l'homme. J'ai trouvé ce passage dans la Bible: « Tu travailleras six jours et tu feras ton ouvrage. » (Ex. 20:9) J'ai compris que ce commandement nous invite à être fidèles, ponctuels, précis, à aimer notre travail, à voir le déroulement des qualités et capacités divines. Rien ne pouvait arrêter l'Amour divin dans ses dispensations.
Les jours qui ont suivi ces pillages, les chèques n'étaient plus honorés dans les banques et plusieurs organismes n'étaient plus capables de payer leurs employés, les espèces ayant été volées.
J'ai pensé alors que lorsqu'on ravit quelque chose c'est de la matière qu'on prend, tandis que l'idée est toujours là, elle est mentale. L'abondance est une qualité divine, spirituelle. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Il est impossible que l'homme perde quoi que ce soit de réel, puisque Dieu est tout et que l'homme Le possède éternellement. » (p 302) J'ai compris alors que je ne pouvais rien perdre de réel.
Deux semaines plus tard, notre employeur nous a remis des chèques, à mes collègues et à moi. C'est alors que j'ai élevé ma pensée et médité ce verset: « Élevez-vous, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée ! » (Ps. 24:7) A ma demande, un praticien de la Christian Science m'a soutenue par la prière. Nous sommes partis à la banque, mes collègues et moi, deux jours après la remise des chèques. Alors qu'elle était fermée au public, la banque a quand même accepté de nous payer.
Par la suite, les salaires des fonctionnaires et des militaires ont été débloqués et augmentés. Tout ce déroulement m'a montré l'appui que l'on peut toujours trouver en Dieu et j'ai mieux compris que « tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout » (voir Science et Santé, p. 468).
Kinshasa, République démocratique
du Congo