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Article de couverture

Pourquoi j'ai arrêté de fumer du hasch

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2001


Je pensais que la marijuana me rendait plus intéressant, plus mystérieux et qu'elle me donnait du poids.

Pendant mes années de lycée et d'université, j'avais fini par me dire que pour être un homme, un vrai, il fallait absolument que je fume du hasch. De toutes façons, je me sentais mieux dans ma peau quand j'étais « défoncé ».

A un moment donné, au milieu de ce brouillard, j'ai lié amitié avec des gens qui étudiaient la Christian Science*. « Quoi ? Aller à l'église ? » J'aimerais quand même mieux sortir chercher du haschich que de me retrouver sur un banc d'église, voilà ce que je me disais. C'est seulement des mois plus tard, peut-être même des années plus tard, que j'ai commencé à me rendre un tout petit peu compte que j'avais placé plus de foi dans une sensation forte, temporaire, qu'en moi-même, le gars que ma famille et mes amis aimaient.

« Moi, perdre le contrôle ? Impossible », aurais-je probablement répondu à celui qui, à cette époque, m'aurait conseillé d'arrêter de fumer de l'herbe. « C'est moi qui décide de fumer ou pas. Ce n'est rien. C'est juste de la marijuana. Tout le monde fume du hasch. Personne n'en souffre. Pourquoi est-ce que je ne ferais pas la même chose ? Ce n'est pas un problème. »

Je ne m'en doutais pas alors, mais il m'a fallu passer par de sérieux coups durs avant d'accorder quelques instants à une réévaluation quelconque de la situation. Pourquoi, malgré plusieurs démêlés avec la police pour détention de drogue, des disputes innombrables avec mes amis et ma famille au sujet du fait que j'étais tout le temps décharné, mes inquiétudes face au style de vie et au comportement des gens qui vendaient de la marijuana, continuais-je à affirmer que je me livrais à une activité parfaitement légitime ?

J'ai commencé à lire des publications de la Christian Science et les œuvres de Mary Baker Eddy, mais simplement feuilleter quelques pages de métaphysique de temps en temps ne suffisait pas. D'une façon ou d'une autre, j'allais devoir faire disparaître la buée sur la vitre et m'efforcer de mieux comprendre la nature de mon identité. Il devenait de plus en plus évident que la marijuana ne m'apportait aucune paix, aucun équilibre ni aucun respect de moi-même qui soit permanent. La personnalité que je m'étais forgée baignait dans l'illusion et n'était qu'une contrefaçon. Ma conduite faisait beaucoup de peine à mes amis proches, à ma famille et me faisait souffrir aussi.

Entre temps, je m'étais mis à approfondir les idées exposées par Mary Baker Eddy, qui a écrit Science et Santé et fondé l'Église du Christ, Scientiste. Je ne peux pas compter tous les passages de ses écrits qui m'ont aidé, il y en a trop. Mais je peux dire que j'ai trouvé en eux, ainsi que dans les leçons bibliques du Livret trimestriel de la Christian Science, des amis fidèles parce qu'ils m'ont révélé la Bible et les enseignements de Jésus-Christ.

Que se passait-il en moi ? Qu'arrivait-il au regard que je posais sur moi-même et sur le monde ? J'étais reconnaissant pour la vie et les œuvres de Jésus-Christ. Pendant mes moments d'étude et de prière, j'éprouvais un sentiment paisible d'émerveillement et de profonde gratitude devant la vie d'amour et de douceur qu'il avait menée, malgré la rudesse du monde auquel il faisait face. J'ai aussi été rempli de reconnaissance pour les chrétiens qui l'avaient écouté et pour ceux grâce auxquels la Bible a été diffusée au long des années, et traduite, afin que moi et des millions d'autres puissions la lire aujourd'hui. J'étais rempli d'enthousiasme devant les victoires et le génie de la découverte de Mary Baker Eddy. Et j'ai senti que Dieu m'aimait, m'appréciait et prenait soin de moi.

A mesure que je me débattais avec les idées que je découvrais, je me sentais fortifié. J'apprenais des choses sur la et sur Sa création, sur la vie et sur moi-même, et je sentais qu'elles étaient vraies. Ce que je lisais me mettait au défi de prouver par moi-même qu'il existe bien une possibilité d'application pratique et scientifique des enseignements de la Bible et de Science et Santé, application qui est à ma portée et à la portée de chacun, maintenant même.

Cette révélation était une preuve de la sollicitude dont Dieu m'entourait. Grâce à elle, je retrouvais ma propre estime. Je sentais qu'il existait un autre pouvoir que celui de la satisfaction immédiate et que ce pouvoir était aussi proche de moi que mes propres pensées. Ce pouvoir ne m'appartenait pas personnellement, bien qu'il m'aide à progresser, et j'avais la possibilité de m'en remettre à lui, dans toutes les circonstances, et de me sentir ainsi nourri et fortifié par lui. Il n'était pas question que je m'en serve pour mon profit personnel, pourtant il m'apportait une grande sérénité en me faisant prendre conscience du fait que j'étais digne d'être heureux et que je pouvais m'attendre au bien à chaque instant.

Je ne fume plus de marijuana depuis dix ans alors que j'en avais fumé, parfois beaucoup, pendant plus de onze ans. J'ai été tenté d'en reprendre à certains moments, mais la plupart du temps je n'y pensais pas. A une période particulièrement difficile de ma vie il y a quatre ans, après un concert de rock, j'ai mangé des gâteaux cuits au haschich, mais je n'ai plus du tout eu envie d'en reprendre une fois l'effet passé. Depuis, je n'ai eu aucune envie de fumer, et même quand on m'en offre, cela ne m'intéresse plus du tout.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « ... l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu en qui toute existence est permanente et exempte de douleur. Souvenez-vous que la perfection de l'homme est réelle et inattaquable... » (p. 414) Je serais incapable de vous dire combien de fois je me suis remémoré ce passage, en affirmant un grand fait spirituel qui s'applique à moi et à toute l'humanité: ici même, maintenant même, Dieu, qui est l'Amour pur, sait que nous sommes satisfaits, en paix et que nous nous réalisons pleinement.

J'ai aussi trouvé un soutien dans un autre très beau passage des œuvres de Mary Baker Eddy qui formulait clairement ce que je commençais tout juste à comprendre, à savoir que le bien qui se déroulait dans ma conscience exigeait de moi quelques petites choses. L'une d'elle étant que je devais faire tout mon possible pour aimer vraiment Dieu et pour discerner mes côtés positifs, dont je prenais conscience grâce à mon étude régulière et à la prière. Voici ce qu'elle écrit: « C'est l'Esprit seulement, et non son opposé, que tu aimeras dans chaque qualité divine, voire dans la substance; tu reconnaîtras que tu es uniquement l'enfant spirituel de Dieu... » Et elle poursuit ainsi plus loin sur la même page: « S'il reconnaissait ce fait, l'homme ne pourrait jamais se séparer du bien, de Dieu... » (Écrits divers, p. 18)

Chercher l'assurance et la « pêche » dans le contenu d'un petit sac de marijuana est un concept qui m'est étranger à présent. Il est impossible que je trouve la moindre parcelle de bonheur véritable ou que je donne un sens à ma vie en allumant un joint. Le fait de ne prendre de la drogue qu'à l'occasion, entre amis, n'est plus un argument valable. Je peux affirmer aujourd'hui que la drogue ne tient pas ses promesses.

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