Le stress, les difficultés financières, les problèmes conjugaux ou familiaux, autant de raisons pour lesquelles on se dit un jour qu'on a besoin de prendre des antidépresseurs, de l'aspirine ou des somnifères pour faire face pendant la journée et dormir la nuit. On se dit qu'on arrêtera d'en prendre quand les choses iront mieux. Pourtant, ce n'est pas toujours ce qui se passe. Pourquoi ?
Apparemment, le corps s'est accoutumé à ces médicaments et « dit » qu'il en a besoin pour se sentir bien. Or, est-il possible de ne pas se laisser intimider par ce que semble nous dire le corps ? Oui, c'est possible, grâce à une nouvelle compréhension de Dieu et de l'homme. Dieu, tel que le décrit le premier chapitre de la Genèse, est l'Esprit infini et Sa création, à Son image, est entièrement bonne. C'est cette manière de comprendre Dieu et l'homme qui donne l'assurance et la force dont nous avons besoin face à la pharmacodépendance.
Il y a quelques années, ma situation professionnelle a changé. J'avais davantage de responsabilités, beaucoup plus de travail qu'avant; mes collègues et moi devions partir de zéro et réorganiser totalement notre façon de travailler.
Au bout d'un an et demi environ, j'ai commencé à souffrir de terribles migraines, parfois accompagnées de nausées, au point qu'en rentrant chez moi le soir j'éprouvais souvent le besoin de m'allonger. Elles se déclaraient le plus souvent dans l'aprèsmidi et ne me quittaient plus jusqu'à ce que je m'endorme. J'en étais venue à appréhender le début de l'après-midi.
Je me suis mise à prier. La prière m'avait guérie tant de fois, avait résolu tant de problèmes dans ma vie que je n'envisageais pas d'autre remède.
Dieu ne peut pas nous guider vers des désirs destructeurs puisqu'll nous aime.
En priant, je me suis rendu compte que ces migraines étaient liées à la pression, au stress que je ressentais au bureau. J'avais aussi tendance à m'irriter devant le manque d'organisation, le manque de solutions pratiques. Nous avions l'impression de participer à une course contre la montre que nous perdions sans cesse; nous ne finissions que très rarement notre travail à temps.
Je me suis donc totalement tournée vers Dieu en affirmant que Lui seul gouvernait, que Lui seul nous donnerait les solutions dont nous avions besoin pour mieux nous organiser. Ce poste que j'occupais était aussi le fruit de la prière, j'étais certaine qu'il me venait de Dieu. Or, tout ce que Dieu donne est destiné à nous faire progresser, à nous apporter la joie; je ne pouvais donc pas souffrir de ce don divin.
Dieu est aussi l'Entendement, c'est-à-dire l'intelligence divine que nous reflétions tous, que nous exprimions tous. Cette totale confiance en Dieu m'a libérée. Après plusieurs mois, j'ai retrouvé la sérénité, nous sommes parvenus, petit à petit, à mettre en place un système de travail efficace. Au lieu de m'irriter, je me réjouissais des qualités exprimées par toutes les personnes concernées. Et si un problème surgissait, je ne me sentais plus stressée, je priais et je savais que Dieu nous apporterait la solution. Et c'est bien ce qui se passait.
Et les maux de tête ? Un jour, je me suis rendu compte que je n'avais plus eu de migraines depuis plusieurs semaines. Elles se sont bien manifestées encore à deux ou trois reprises, mais j'ai prié avec fermeté en refusant de m'irriter, et chaque fois elles ont disparu avant la fin de l'après-midi. Puis elles ne sont plus jamais revenues.
A première vue, cette guérison a pris du temps, mais la prière m'a permis de m'attaquer à la cause profonde du problème, et, grâce à Dieu, de le résoudre. J'ai dû changer d'optique et c'est cela qui a produit la guérison.
Nous sommes les enfants de Dieu, Ses idées spirituelles et parfaites. Nous sommes unis à Lui parce que nous sommes Son reflet parfait. C'est pour cela qu'en réalité tous nos désirs, toutes nos aspirations sont guidés par Dieu, qui est aussi l'Amour, le Père-Mère de tous. Il ne peut pas nous guider vers des désirs destructeurs puisqu'Il nous aime.
Tout le monde reconnaît que les antidépresseurs, les somnifères, s'ils soulagent pendant quelque temps, n'apportent cependant pas la satisfaction recherchée, parce qu'ils n'aident pas réellement à résoudre le problème: ils ne s'attaquent pas à la cause. Si on se sent débordé de travail ou incapable de faire face à des difficultés conjugales ou autres, il est nécessaire de chercher la solution ailleurs que dans une pilule.
Lorsqu'il paraît impossible de se passer de comprimés, il est réconfortant de découvrir qu'il existe une autre option: se tourner vers Dieu. Comme le dit la Bible, Il est celui qui « guérit toutes tes maladies, c'est lui qui délivre ta vie de la fosse » (voir Ps. 103:3, 4).
Quand nous prions, nous cherchons à L'écouter en faisant taire toutes les autres hypothèses, toutes les autres suggestions qui pourraient venir à la pensée. « Nous entendons l'Esprit, Dieu, lorsque les sens se taisent. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 89) Nous entendons alors les idées que Dieu nous communique et qui nous libèrent. Nous finissons par nous apercevoir que nous n'avons pas à donner au corps une certaine dose de comprimés tous les jours, parce qu'il n'en a pas réellement besoin. Ce besoin apparent n'était qu'une suggestion, suggestion liée à notre conviction que nous sommes des êtres matériels. Et la prière nous aide à prendre conscience du fait que cette façon de penser est erronée, et à nous libérer de ce « besoin » de médicaments, de manière complète et permanente. En outre, adopter cette façon de voir les choses a souvent pour résultat de résoudre la difficulté à laquelle nous semblions ne pas pouvoir faire face.
« L'esclavage n'est pas l'état légitime de l'homme. Dieu créa l'homme libre. » (Science et Santé, p. 227) C'est ce que j'ai découvert dans mon travail. Cette liberté, tout le monde y a droit, face au stress ou à toute autre difficulté.
Il est donc légitime que nous revendiquions notre indépendance. Et nous l'obtenons puisque nous sommes tous les reflets bien-aimés de Dieu !