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Victoire sur la peur, victoire sur la maladie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2000


La médecine moderne a fait de grands pas en avant dans le processus qui l’amène à passer d’une vision strictement physiologique des patients à une vision qui prend en compte les facteurs mentaux. Il ne fait aucun doute que l’idée de la relation esprit corps a retenu l’attention d’un grand nombre de chercheurs et de professionnels de la médecine.

Le Dr Martin P. Solomon, qui pratique et enseigne la médecine à Boston, est un médecin tenu en haute estime qui a observé attentivement les effets d’un état mental gouverné par la peur sur le bien-être physique d’un patient. Dans un livre qui vient de paraître, Don’t Worry, Be Healthy [Ne vous inquiétez pas, portez-vous bien], il parle de ses rencontres avec des patients qui craignent le pire, et des effets négatifs que cela a sur leur comportement, leur énergie, leur liberté et leur santé. Le Dr Solomon pratique la médecine depuis plus de vingt ans, et il a remarqué au cours des années que les gens, malgré leurs efforts pour demeurer en bonne santé, ont de plus en plus peur de souffrir d’une maladie redoutée. Il attribue cette peur de la maladie aux journaux, aux émissions télévisées sur la santé, aux bulletins médicaux qui suggèrent que même si vous vous sentez parfaitement bien, un danger menace peut-être votre santé.

Il y a plus d’un siècle, Mary Baker Eddy, qui découvrit la Christian Science, explora jusqu’à quel point la peur, ou tout autre état mental, affecte l’existence d’une personne. Elle apprit que surveiller étroitement le genre d’informations auxquelles nous nous exposons est essentiel pour prévenir la peur et ses effets sur le corps. « Les dissertations sur la maladie ont un effet mental semblable à celui que produisent sur les enfants les histoires de revenants racontées dans l’obscurité », écrit-elle dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Puis elle explique: « De même que les enfants effrayés cherchent partout le fantôme imaginaire, ainsi l’umanité malade voit le danger de tous côtés et recherche le soulagement de toutes les façons, sauf la bonne. » (p. 371)

Elle prit conscience du fait que la peur de la maladie et de la souffrance, ainsi que l’ignorance et la croyance que nous sommes séparés de Dieu, constitue un facteur primordial dans le développement de la maladie. Dans Science et Santé, où Mary Baker Eddy décrit sa méthode, dont l’efficacité a été prouvée, on trouve cette déclaration révolutionnaire: « Si vous réussissez à chasser entièrement la crainte, votre patient est guéri. » (p. 411)

C’est là où ce que comprit l’auteur, en se fondant sur ses années d’expérience dans la guérison ainsi que sur son étude des œuvres de guérison de Jésus-Christ, élève à un niveau supérieur ce qu’on sait actuellement de la relation esprit-corps. Mary Baker Eddy découvrit que le corps humain manifeste ce que l’esprit humain exprime, non pas dans quelques cas mais dans tous les cas.

Elle apprit que la maladie est une expérience subjective mentale et par conséquent le meilleur moyen de la traiter est mental et spirituel. Grâce à la prière, la compréhension spirituelle de la bonté et de la perfection de Dieu et de chaque individu entant qu’image véritable de Dieu, totalement spirituelle et bonne, détruit la peur, rétablit l’harmonie et guérit donc à la fois l’esprit et le corps.

A la base de toute peur on trouve l’ignorance, dans une certaine mesure, de ce fait spirituel de l’existence. Lorsqu’il est remédié à cette ignorance grâce à la perception et à la compréhension spirituelles de la totalité de Dieu et de Sa loi qui gouverne et produit l’harmonie, nous voyons alors que ce qui était considéré comme une menace pour notre bien-être est impuissant et irréel, et nous n’avons plus peur. Quand la peur est éliminée, toute difficulté qui en découle disparaît aussi. Cela a été démontré à maintes reprises dans la vie de milliers de personnes qui sont à la recherche de réponses spirituelles et qui, à travers leurs prières, ont senti la bonté, le pouvoir et l’amour de Dieu, qui supprime leurs peurs et qui les guérit donc de leurs maux.

Aussi extraordinaires que sont ces moyens spirituels de guérir, on en limiterait énormément les possibilités si on les envisageait seulement en termes de guérison physique, autrement dit si on ne voyait en eux que quelque chose à utiliser quand on est malade. Comprendre ce qu’est Dieu, Amour divin toujours présent et toutpuissant, et comprendre que l’image de Dieu, notre véritable identité, est entourée pour l’éternité de cet Amour – c’est ce qu’explique Science et Santé – constitue une mesure préventive efficace. Si nous gardons à l’esprit l’amour parfait et la sollicitude de Dieu, la notion selon laquelle nous sommes susceptibles de tomber malades en raison d’influences néfastes perd le pouvoir de nous effrayer et de nous gouverner. Nous percevons alors ce qui gouverne réellement notre être et préserve l’harmonie, et ainsi nous déterrons une peur sous-jacente, souvent insoupçonnée – une peur erronée très certainement – que notre santé puisse être en péril à un moment donné. Les paroles de Paul, source d’inspiration, nous rappellent ceci: « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (II Tim. 1:7)

Aujourd’hui, des signes encourageants nous indiquent que la société commence à saisir l’importance de la relation esprit-corps. Malgré le fait que nous sommes bombardés par des « dissertations sur la maladie » à de nombreux niveaux, certaines personnes reconnaissent l’impact négatif que celles-ci ont sur la santé. C’est un grand pas en avant. Ces personnes découvrent qu’il est dans leur intérêt de considérer attentivement ce qu’elles pensent, regardent et lisent.

A mesure que la prochaine étape sera franchie, et que les gens porteront de plus en plus leur attention sur une autre relation, la plus importante de toutes – le lien indestructible qui les unit à Dieu – ils se rendront compte des effets et du pouvoir bénéfiques qu’entraîne le fait de spiritualiser la pensée. On s’apercevra que rien d’autre n’a un effet d'aussi grande portée pour éliminer la peur de la maladie et la maladie elle-même.


Rédacteur adjoint pour Le Héraut de la Christian Science, The Christian Science Journal et le Christian Science Sentinel

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