J'avais une douleur dans l'épaule depuis une semaine, puis elle a augmenté et s'est répandue dans le bras et a engourdi deux doigts. La douleur lancinante suffisait à me mettre les larmes aux yeux. J'étais incapable de soulever un poids, de me tenir droite ou de me pencher.
Mais ce dont j'étais capable, c'était de voir que j'étais l'image et la ressemblace de Dieu. J'étais capable d'en prendre conscience dès maintenant. Je devais me débarrasser de la notion prétendant que quelque chose de réel avait changé et que j'en subissais les conséquences. Je savais que la cause et l'effet appartiennent à Dieu. De même qu'un pilote d'avion décolle un jour de pluie, s'élève au-dessus des nuages et se retrouve au soleil, je devais moi aussi m'élever au-dessus des ces nuages et pour profiter du soleil de l'amour de Dieu. En réalité, cependant, je n'étais jamais descendue de ma position spirituelle élevée, d'enfant de Dieu. J'ai pris contact avec un praticien de la Christian Science qui m'a suggéré de prier en m'aidant de plusieurs passages tirés des œuvres de Mary Baker Eddy.
Un passage qui m'a été tout particulièrement utile se trouve dans Rétrospection et introspection: « La Science Chrétienne déclare que la maladie est une croyance, une crainte latente, manifestée sur le corps, sous différentes formes de crainte ou de maladie. » Puis un peu plus loin on lit: « La Science dit à la crainte: "Tu es la cause de toute maladie; mais tu es une fausseté, constituée par toimême tu es ténèbres, néant." » (p. 61)
Je n'essayais pas de transformer deux images, une mortelle et une spirituelle, en une seule comme si j'essayais de régler un appareil photo. L'image spirituelle est toujours vraie et parfaite. L'image mortelle est toujours une illusion; elle ne pouvait absolument rien m'apprendre prendre sur moi-même. Je devais m'appliquer à voir seulement l'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Je ne permettrais à aucune crainte de s'infiltrer dans ma pensée pour se manifester sur le corps. Je conservais mes pensées pures, saines, joyeuses et remplies de gratitude.
Le praticien et moi avons aussi exprimé notre joie en chantant des cantiques et en exprimant notre reconnaissance. J'ai étudié le Psaume 91 qui m'assurait que j'étais confiance sous les ailes divines et que je pouvais avoir confiance en Dieu: Il prendrait soin de moi. Chaque jour, j'exprimais ma gratitude pour toute la bonté de Dieu dont j'étais témoin et dont je profitais.
Un jour, un profond sentiment de paix m'a envahie et j'ai su que la guérison s'était produite.
Un jour, un profond sentiment de paix m'a envahie et j'ai su que la guérison s'était produite, bien que, à ce moment-là, il n'y avait pas de changement dans mon état physique. Toutefois, la peur m'avait quittée, et je me suis réjouie de savoir que j'allais bien. Je savais que Dieu est la Vie et l'homme exprime continuellement tous les attributs spirituels de la Vie, notamment la souplesse, la liberté et le confort. Rien ne pouvait changer cela. La difficulté a disparu et les mouvements sont redevenus naturels, souples et sans contraintes. Ma gratitude ne connut pas de bornes.
Je suis très reconnaissante d'avoir eu ainsi une autre occasion de démontrer comment la loi divine de la guérison est mise en pratique.
Somonauk (Illinois), U.S.A.